Yângâ tî Farânzi

Sepe

Pandôo

Sepe
 
Malotru embêtant une malheureuse (illustration du recueil Choses vues de Victor Hugo).

malotru \ma.lɔt.ʁy\ linô kôlï

  1. bübä zo
    • Sur ce, je me vois dans l’obligation de vous prévenir que vous êtes un fier malotru, et que je vais déposer ma plainte chez le commissaire. — (Eugène SueLes Mystères de Paris , 1843)
    • Beaucoup de gens sont venus à la rescousse, on me disait que j’avais tort de ne pas aller à Guermantes, que je me donnais l’air d’un malotru, d’un vieil ours. — (Marcel Proust, « À la recherche du temps perdu » na Du côté de chez Swann , 1913, Éditions Gallimard, Folio n° 1924, 1987, lêmbëtï 126)
    • Un jour, j’expliquais que malotru, au XVIIe siècle, ne signifiait pas mal élevé, mais mal fait, mal bâti, du latin malum astrum, né sous un mauvais astre.
      Les mains de Caronet semblaient s’affairer sous la table. D’abord je fis semblant de ne pas le voir. Je lançais une première citation :
      Le chevalier de Lorraine est très malotru et très languissant : il aurait l’air d’être empoisonné, si Mme de Brinvilliers eût été son héritière. (Mme de Sévigné.) — (Paul GuthLe mariage du Naïf , 1957, réédition Le Livre de Poche, lêmbëtï 31)
    • Soudain, un malotru parut, arracha la bouteille de la bouche de Nicole, en but le quart, puis, d’une façon qu'on voit tout le temps au cinéma, se versa le reste sur la tête. — (Réjean DucharmeL’hiver de force , Gallimard, 1973, lêmbëtï 88)

Âlïndïpa

Sepe