Yângâ tî Farânzi

Sepe

Pasûndâ

Sepe

sorcier \sɔʁ.sje\ linô kôlï

  1. (Mbumbuse) ngangü, tî ndimä
    • C’est quand même pas sorcier d’arriver à l’heure.
    • C'était le photographe. Il fit son entrée avec les instruments de son art sorcier : […] — (Marguerite YourcenarSouvenirs pieux , 1974, collection Folio, lêmbëtï 46)
    • Il importe de faire savoir ce qu’on veut puisqu’on parle à un fétiche, plutôt à une personne sorcière qui se cache derrière le fétiche. — (André Pierre-Claver Okoudjou, « Gbe ti ma djro »… : Essai de démythification et de mémystification , 2006, Éditions du Flamboyant, lêmbëtï 92)

Pandôo

Sepe

sorcier \sɔʁ.sje\ linô kôlï

  1. (Tî yëkëmängö) walikundû, zo tî likundû
    • D’ici furent dirigés ces inquisiteurs qui allèrent brûler Vaudois, cathares, fraticelles, béguins, sorciers, envoûteurs, magiciens, flagellants, ou juifs convertis, mais soupçonnés de sortilèges. — (Ludovic NaudeauLa France se regarde , 1931)
    • Les personnes bien disposées envers elle sont prêtes à croire qu’elle est sorcière, qu’elle a le pouvoir de jeter des sorts, de fasciner « par le seul regard ». — (Gregory Hanlon, L'univers des gens de bien : culture et comportements des élites urbaines en Agenais-Condomois au XVIIe siècle , Presses universitaires de Bordeaux, 1989, lêmbëtï 203)
    • La Saint-Jean joue un grand rôle dans la sorcellerie; c’est ce jour-là que Messieurs les sorciers et Mesdames les sorcières allaient cueillir les herbes destinées à leurs maléfices. — (Gustave FraipontLes Vosges , 1895)
    • Car par avant elle s’appelait Ophnissa, Asteria, Aethræa, Trinacria, Corymbia, Pœcessa, Atabyria, puis Macria, & Oloessa. Encores Strabo auteur grave ajoute deux autres noms Staclia, & Telchinia, des Telchins, qui jadis tindrent Rhodes, laquelle ils nommaient pour lors lalisos: lesquels (descenduz du Soleil ou de Minerve, ou bien selon l'opinion d'aucuns, de Saturne, & d'Aliope) furerent adonnés à toute méchanceté, comme sortilèges, incantations, enchantements & tous autres genres de déceptions: tellement qu'ils tuaient les hommes de leur regard, changeaient, & transformaient tout ce qui se trouvait devant eux: combien d'aucuns disent qu'ils étaient gens de grand esprit, & que pour l'envie qu'on avoit conçue sur eux, on avoit semé ce bruit, qu'ils étaient Sorciers ou enchanteurs. — (André Thevet, François de Belleforest, Cosmographie de Levant , par F. André Thevet d'Angoulesme , A Lyon, par Jan de Tournes, et Guil. Gazeau. M.D.L.IIII. Avec privilege du Roy, 1554 → dîko mbëtï)

Âlïndïpa

Sepe