Yângâ tî Farânzi

Sepe

Penzelö tî pandôo

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économie de marché \e.kɔ.nɔ.mi də maʁ.ʃe\

  1. (Könömï, Porosö) sêkönönï tî garâ
    • De toute évidence, le capitalisme, ça ne marchait pas. Sous ce nom là, il était inacceptable. On se mit donc ardemment en quête d’une dénomination plus douce. […] C’est ainsi qu’est apparue, dans la langue un peu savante, la formule économie de marché. Elle n’avait aucun passif historique, et d’ailleurs pas d’histoire du tout. Il eût été difficile, en fait, de trouver un nom plus vide de sens, et ce fut l’une des raisons de ce choix. — (J. K. Galbraith, « Et le système fut rebaptisé » na Les Mensonges de l'économie , Traduction: Paul Chemla, 2004)
    • On voudrait nous faire croire que s’opposent, au Parti socialiste, partisans et adversaires de l’économie de marché. Pas de collectivistes chez les socialistes. Pour nous, la question n’est pas celle de l’acceptation ou non de l’existence du marché, mais celle des réponses politiques proposées pour le réguler et redistribuer les richesses. — (« Un monde d'avance ; la Gauche décomplexée » na Motion pour le congrès de Reims du Parti Socialiste , 2008)
    • La lumière est l'ultime fétiche de l’économie de marché, atteignant son climax spectaculaire sur les plateaux de jeux et de téléréalité, saturés de néons. Certains artistes tentent, sans doute en vain, de la revirginiser. — (Luis de MirandaL’être et le néon: essai , Max Milo, 2012, chap. 5)
    • Otages d'une économie de marché qui les considère comme une cible, de ravissantes enseignes ou des idiotes utiles, les femmes seront exploitées tant que « les chiffres » ne diront pas quel est leur réalité. — (Nicolas Hoareau, Campagne 2012 , Books on Demand France/BoD, 2012, part. 2, chap. 2)

Âlïndïpa

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