Yângâ tî Farânzi

Sepe

Pandôo

Sepe
 
Maria Yakunchikova, L’épouvante, 1893-95 (1)

épouvante \e.pu.vɑ̃t\ linô gâlï

  1. kötä mbeto
    • Ils s’arrêtèrent tout à coup, et se regardèrent avec épouvante ; car il leur avait semblé que d’autres éclats de rire, trop différents des leurs pour en être un écho, retentissaient à côté d’eux dans l’ombre… — (Hégésippe MoreauLa Souris blanche , 1837)
    • Du haut d’un des escarpements qu’il put atteindre, il vit la mer, masse d'azur qu’il prit pour une muraille solide, et dont la grandeur le jeta dans l’épouvante. — (George SandEvenor et Leucippe , Garnier frères, 1856, tome 1, lêmbëtï 209)
    • Le bruit sourd de la chute, les flots de sang qui jaillirent du corps et diaprèrent au loin le pavé, frappèrent d’épouvante jusqu’au duc lui-même. — (Alexandre DumasLa Reine Margot , 1886, Livre I, chapitre VIII)
    • II pleut donc du sang de là-haut ? se dit-il tout glacé d’épouvante. — (Alphonse BrotLes Nuits terribles , J. Rouff, 1880, lêmbëtï 103)
    • Folle d’épouvante à l’aspect de cette figure étrangère, qui lui rappelait brusquement tous les infâmes travaux nocturnes auxquels elle était condamnée depuis si longtemps déjà, la misérable rougit sous son fard et, rongée jusqu’à l’âme, courba le front. — (Léon CladelPetit Cahier , E. Monnier, 1885, lêmbëtï 71)
    • Ses dents claquaient, une épouvante crispait sa face. — (Octave MirbeauContes et nouvelles – Paysage de foule , réédition Arcadia, 2002, lêmbëtï 104)

Âlïndïpa

Sepe