Bâa ngâ : erudition

Yângâ tî Farânzi Sepe

Pandôo Sepe

érudition \e.ʁy.di.sjɔ̃\ linô gâlï

  1. ndarä
    • Vaste, solide érudition. Érudition mal digérée, sans critique, dénuée de critique. Une érudition poussiéreuse, mal contrôlée et gonflante. Ouvrages d’érudition. Travaux d’érudition. Recherches d’érudition.
    • L'érudition ne remplace pas le génie. (Schopenhauer)
    • Il ne faudrait pas croire cependant que Rarahu fût sans érudition; elle savait lire dans sa bible tahitienne, et écrire, avec une grosse écriture très ferme, les mots doux de la langue maorie; elle était même très forte sur l'orthographe conventionnelle fixée par les frères Picpus, – lesquels ont fait, en caractères latins, un vocabulaire des mots polynésiens. — (Loti, Le mariage de Loti (Rarahu) , 1882)
    • Il est constant que le texte le plus inintelligible a toujours un sens pour celui qui le traduit. Sans cela l’érudition n’aurait point de raison d’être. — (Anatole FranceL’Étui de nacre , 1892, réédition Calmann-Lévy, 1923, lêmbëtï 62)
    • Ne valait-il pas mieux s’abstenir de toute étude que de s’embarrasser d’érudition ? — (Paul Guimard, L'Âge de Pierre , 1992)

Âlïndïpa Sepe