Bâa ngâ : belge

Yângâ tî Farânzi

Sepe

Pandôo

Sepe

Belge \bɛlʒ\ linô kôlï wala linô gâtï

  1. Wabëlïzîki
    • Le Belge, autant que j’en ai pu juger en deux ans et demi de séjour à Bruxelles, n’aime ni les idées toutes faites, ni les attitudes convenues, ni les énumérations de vérités premières. Wallon ou Flamand, il tient à penser par lui-même et il rejette l’opinion imposée. J’ajoute que c’est là sa grande force et son grand attrait.
    • Il affirme ainsi sa puissance, un peu par défi contre ceux de Vencimont ou de Vinemme, des Belges qui viennent se vanter en France de leurs forces pour enjôler les filles.
    • Dans une lettre à Louis-Philippe, son beau-père, il écrit les mots suivants : « Les seuls véritables Belges de cœur et d'âme sont nos bons catholiques, le reste est un salami de cosmopolites "fit for nothing"; eux peuvent donc exprimer leur allégresse au grand Opéra par des jeux et des danses […].
    • Il y avait presque autant de Belgique que de Belges, à tout moins autant d’États que de villages, et de législations que de franchises.
    • Moi je voudrais un Belge sur la lune pour y planter nos belles couleurs.
    • Être ou connaître un Belge, aller à Bruxelles ou à Gand en Thalys, s’y retrouver dans nos bières d’abbaye, fait dorénavant partie des musts. Même l’humour, sur les ondes des radios françaises, est aux mains des Belges.

Âlïndïpa

Sepe