Yângâ tî Farânzi Sepe

Pandôo Sepe

jeudi \ʒø.di\ linô kôlï

  1. bïkua-usïö, bïkwa-usïö, bïkua-osïö
    • C’était jeudi. C’était un jour amorphe et neutre, glissé entre les deux parties de la semaine comme un État tampon entre deux nations jalouses. On y peut rire et médire sans châtiment. C’était aussi le jour où Dieu créa les animaux, et tous, fiers de leur anniversaire, s’amusaient à confondre, ainsi qu’au Paradis, leurs habitudes. — (« Sainte Estelle » na Jean GiraudouxProvinciales , Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, lêmbëtï 53)
    • Il n'y avait plus qu'a faucher le blé noir, arracher les pommes de terre et gauler noix et châtaignes ; de ceci les gamins se chargeaient le jeudi et le dimanche, pour se distraire. — (Henri Bachelin, Le Village , Marivole Éditions, 2013, chapitre 3)
    • Je pars jeudi.

Âlïndïpa Sepe

  • Karan, Elke, Kêtê bakarî tî Sängö: Farânzi, Angelëe na Yângâ tî Zâmani, 1st ed. , 1995 → dîko mbëtï