Yângâ tî Farânzi

Sepe

Palî

Sepe

abstraire \ab.stʁɛʁ\ palî tî mbenze

  1. (Wambenze)
    • Bébé abstrait le bleu de plusieurs jouets bleus, mais ne lui parlez pas d’abstraire.
    • Remarquez même que ces deux opérations opposées, concraire et abstraire, se trouvent toujours réunies, et sont nécessaires toutes les deux dans la formation de toute idée composée quelconque ; car toutes les fois que je forme une nouvelle idée avec divers élémens pris çà et là, si je sépare chacun de ces élémens de circonstances que je néglige parce qu’elles ne sont pas nécessaires à mon objet, si je les abstrais, en même temps je les réunis, je les concrais pour en former l’idée nouvelle. Ainsi j’abstrais et je concrais en même temps, ou plutôt ce que j’abstrais d’un côté je le concrais de l’autre ; c’est pourquoi je n’aime pas beaucoup ces mots abstraire et concraire. — (Antoine Destutt de TracyÉlements d’idéologie , an XII (1805))
    • M. Laporte dit que l’on abstrait lorsqu’on pense à l’état isolé ce qui n’est point fait pour exister isolément. Le concret, par opposition, est une totalité qui peut exister par soi seule. — (Jean-Paul SartreL’Être et le Néant , Gallimard, « Tel », 2000, lêmbëtï 37)
    • Abstraire l’accident du sujet, de la substance.
    • En algèbre, on abstrait la quantité, le nombre de toutes sortes de sujets.

Âlïndïpa

Sepe