Yângâ tî Farânzi Sepe

Pandôo Sepe

adjectif \ad.ʒɛk.tif\ linô kôlï

  1. (Ndïäyângâ) pasûndâ
    • Il y a deux sortes d’adjectifs ; les uns sont proprement des adjectifs indéclinables, qui se placent toujours avant les substantifs ; […]. — (João Rodrigues, Élémens de la grammaire japonaise , traduit du portugais par M.-C. Landresse, Paris : Librairie orientale Dondey-Dupré père & fils, 1825, lêmbëtï 6)
    • Quelle que soit la chose qu’on veut dire, il n’y a qu’un mot pour l’exprimer, qu’un verbe pour l’animer et qu’un adjectif pour la qualifier. Il faut donc chercher, jusqu’à ce qu’on les ait découverts, ce mot, ce verbe et cet adjectif, et ne jamais se contenter de l’à peu près. — (Guy de MaupassantPierre et Jean , préface)
    • Assurément elle s’appliquait à écouter Mlle Belhomme sans distraction, même quand il fallait la suivre dans l’explication des règles de « l’accord des adjectifs considérés dans leurs rapports avec les substantifs », ou celle « du participe passé dans les verbes actifs, passifs, neutres, pronominaux, soit essentiels, soit accidentels, et dans les verbes impersonnels ». — (Hector MalotEn famille , 1893)
    • Ce qui m’arrive est inimaginable. Il me faudrait employer tous les adjectifs de Mme de Sévigné pour exprimer mon étonnement, tant cette coïncidence est invraisemblable. — (Germaine AcremantCes dames aux chapeaux verts , Plon, 1922, réédition Le Livre de Poche, lêmbëtï 89)
    • – Écoute ça, me disait mon père.
      J’écoutais, sévère, il s’agissait d’un beau morceau de prose oratoire, ou d’une ode, vers faciles, fastueux par le rythme, par la rime, sonores comme un orage de montagne…
      – Hein ? interrogeait mon père. Je crois que cette fois-ci !… Eh bien, parle !
      Je hochais ma tête et mes nattes blondes, mon front trop grand pour être aimable et mon petit menton en bille, et je laissais tomber mon blâme :
      – Toujours trop d’adjectifs !
      — (ColetteSido , 1930, Fayard, lêmbëtï 51)
    • […] « L’évolution de la poésie lyrique » de Brunetière, dont la critique élégante, fine et pénétrante me séduisit. J’en relevais des passages qui m’avaient frappé. J’accolais des adjectifs à certains mots. Pour le mot « style », j’en avais trouvé une cinquantaine. — (Édouard BledMes écoles , Robert Laffont, 1977, lêmbëtï 210)
    • – Trop long, là, tu vois. Ils ont encore employé un adjectif inutile. Pas d’adverbes, pas d’adjectifs, des phrases courtes, sèches. Il faut être sec, tu comprends ? […]
      – Sec ne veut pas dire plat. Sec veut dire un style vigoureux, musclé, précis, honnête.
      Il souriait :
      – Nom de dieu, j’ai utilisé quatre adjectifs pour t’en décrire un ! Quel crétin je fais.
      — (Philippe LabroL’étudiant étranger , Gallimard, 1986, lêmbëtï 153)

Âlïndïpa Sepe