bégaiement
Pandôo
Sepebégaiement \be.ɡɛ.mɑ̃\ linô kôlï
- giguma/gügümä, gügümängö
- « J'aimerais mieux, disait un des élèves de M. Chervin, avoir deux jambes de bois que d'être bègue : la génance pour moi serait moins grande. » Le bégaiement est, en effet, une cause de mépris et parfois extrêmement pénible, une gêne et une humiliation continuelles, […]. — (P. Chapron, « M. Chervin et les bègues » na Études religieuses, philosophiques, historiques et littéraires , 19e année, 5e série, Paris & Lyon, 1875, tome 7, lêmbëtï 76, note n° 1)
- Il zézaie un peu, lui aussi, comme Vermorel. Ambitieux redoutables, ceux qui mâchent ou ont l’air de mâcher le caillou de Démosthène ! C’est derrière des bégaiements d’enfants que s’embusque leur énergie d’hommes d’action. — (Jules Vallès, L’Insurgé , G. Charpentier, 1908)
- Le général, complètement ivre, saluait le jour d’un bégaiement pâteux et la Caille emmenait Fernande, tandis que l’ivrogne, en pleurant, se laissait mettre en taxi. — (Francis Carco, Jésus-la-Caille , 1914, chapitre V)
- Les auteurs ont présenté à des étudiants universitaires des personnes souffrant de bégaiement et à qui on avait accolé une vignette explicative des causes à l'origine de leur bégaiement. Ces vignettes présentaient soit une cause psychologique, soit une cause génétique, soit une cause inconnue. — (David Bourguignon & Stéphanie Demoulin, « Bégaiement et stigma social » na Les bégaiements de l'adulte: Première synthèse des connaissances , sous la direction de Bernadette Piérart, éd. Mardaga, 2013, chap. 13)
Âlïndïpa
Sepe- Karan, Elke, Kêtê bakarî tî Sängö: Farânzi, Angelëe na Yângâ tî Zâmani, 1st ed. , 1995 → dîko mbëtï