Bâa ngâ : bál

Yângâ tî Farânzi

Sepe

Pandôo

Sepe
 
Un bal champêtre dans la banlieue de Paris, croqué par Gustave Doré en 1849

bal \bal\ linô kôlï

  1. (Dödô) dödô
    • « Que le diable emporte les bals et les inventeurs de ce sot divertissement ! maugréait-il. […] On vante les bals, leur gaité ; quelle erreur ! […] Eh quoi ! Un homme adulte n’a pas honte de se faire voir tout de noir habillé, étriqué comme un diable, et de gigoter. D’aucuns même, tout en sautillant comme bouquetins, ne craignent pas de parler de choses graves […]. Singeries que tout cela ! […] Franchement, après chaque bal, je crois avoir commis un péché, et j’ai hâte de l’oublier. […] Franchement que peut-on tirer d’un bal ? » — (Nicolas GogolLes Âmes mortes , gbïänngö tî Henri Mongault, 1949, 1842)
    • On arriva sur une petite place circulaire, où étaient dressées quelques boutiques, un bal, un manège. Il n’y avait pas grande foule, quelques badauds seulement circulaient. — (André DhôtelLe Pays où l’on n’arrive jamais , 1955)
    • Ils n’avaient pas dépassé la boutique de l’épicier, vers la mer, que le tonitrument de l’autre bal, celui qui était de ce côté-ci du fleuve, s’éleva à son tour. — (Marguerite DurasLes Petits chevaux de Tarquinia , Gallimard, 1968, lêmbëtï 112)
    • Née en 1889, ma mère ne tarda pas à envoûter les reporters par sa beauté qui d’emblée faisait d’elle la reine des bals des débutantes. — (Christopher LeeLe Seigneur du désordre : autobiographie , Camion noir, 2013, chapitre 6)

Âlïndïpa

Sepe