bonhomie
Pandôo
Sepebonhomie \bɔ.nɔ.mi\ linô gâlï
- nzönî bê
- Oh ! reprit monsieur Mignon avec la perfide bonhomie du méridional, je laisse ma fille libre. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon , 1844 ; 1855, édition Houssiaux)
- Restait Adélaïde. Pour rien au monde, Pierre ne voulait continuer à demeurer avec elle. Elle le compromettait. C’était par elle qu’il aurait désiré commencer. Mais il se trouvait pris entre deux alternatives fort embarrassantes : la garder, et alors recevoir les éclaboussures de sa honte, s’attacher au pied un boulet qui arrêterait l’élan de son ambition ; la chasser, et à coup sûr se faire montrer au doigt comme un mauvais fils, ce qui aurait dérangé ses calculs de bonhomie. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon , G. Charpentier}, Paris, 1871, ch. II} ; réédition 1879, p. 60)}
- Ce commandant, un homme fort, haut, avec des moustaches et une barbiches grises, […], nous reçut avec bonhomie et amabilité. — (Ivan Tourgueniev, « L’Exécution de Troppmann (avril 1870) » na Souvenirs sur Tourguéneff , gbïänngö tî Isaac Pavlovsky, Savine, 1887)
- Attentivement, corrigeant par la douceur de son regard, par la bonhomie affectueuse et rassurante de ses manières la brusquerie que donnait à ses interrogations le tirailleur interprète, Jacques examina ses malades, […]. — (Isabelle Eberhardt, Le Major , 1903)
- Voici le généralissime Bourbouze : vieux soldat, avec sa grossièreté native et en partie affectée, avec sa bonhomie affectée et peut-être en partie naturelle. — (Léon Trotsky, Le drame du prolétariat français , 1922, annexe à l’édition de 1964 de Littérature et Révolution (les Lettres Nouvelles, éditeur))
- D’un coup d’œil, elle avait jaugé la passion qu’elle lui inspirait, l’autorité qu’elle prendrait sur lui, les garanties de tranquillité conjugale que lui offrait sa bonhomie, enfin les chances matérielles fournies par la convenance de leurs occupations. — (Pierre-Henri Simon, Les Raisins verts , 1950)
- Malgré sa corpulence excessive, l’autorité de M. Hector sur ses subordonnés n’est guère contestable. Il la doit surtout […], à cette indémontrable apparence de bonhomie qui dérobe son intransigeance absolue, son despotisme maniaque, la secrète satisfaction d’être redouté. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre , Paris: Librairie Arthème Fayard, 1958)
Âlïndïpa
Sepe- Musanji Ngalasso-Mwatha, Bakarî Farânzi – Lingäla – Sängö , 2013, OIF/ELAN/Présence africaine