Yângâ tî Farânzi

Sepe

Pandôo

Sepe

boniment \bɔ.ni.mɑ̃\ linô kôlï

  1. tîâtio/tiatïo, tënë tî yângâ
    • Faire un boniment, Débiter un boniment,
    • — Tu crois ça, toi ? Eh bien, moi je dis qu’il faut que les curés nous prennent sérieusement pour des poires, de nous envoyer des boniments comme ça ! — (Alphonse AllaisPour cause de fin de bail : Sceptique Enfance , Éditions de la Revue blanche, 1899, lêmbëtï 70)
    • Les boniments des camelots. Quand un sergent de ville s’éloigne, un camelot surgit. Coiffés d’une casquette, le visage animé, la moustache déteinte, ils parlent avec chaleur, car leurs passions sont violentes et ils veulent gagner de quoi manger et de quoi boire. — (Charles-Louis PhilippeBubu de Montparnasse , 1901, réédition Garnier-Flammarion, lêmbëtï 52)
    • Ton frère est venu me voir sur la fin de l’après-midi. Il m’a redit tous les boniments du curé, un peu plus raides tout de même. — (Marcel AyméLa Jument verte , Gallimard, 1933, collection Le Livre de Poche, lêmbëtï 74)
    • Puis, faisant tourner alternativement chacune des roues comme un camelot qui veut montrer le bon fonctionnement d’un article, il poursuit son boniment d’un ton convaincu.— (Astrid van der Staten, Un enfant troublant , 1994)

Âlïndïpa

Sepe