bouquiner
Palî 1
Sepebouquiner \bu.ki.ne\ kürü palî
- (Mbumbuse, Könöngö) dîko bûku
- « […] Comme cela doit être amusant de bouquiner, de fourrer son nez dans de vieux papiers », avait-elle ajouté avec l’air de contentement de soi-même que prend une femme élégante pour affirmer que sa joie est de se livrer sans crainte de se salir à une besogne malpropre, comme de faire la cuisine en « mettant elle-même les mains à la pâte ». — (Marcel Proust, Un amour de Swann , réédition Le Livre de Poche, 1913, lêmbëtï 18)
- Je bouquine des romans policiers pour passer le temps et oublier ma déconvenue, mais les auteurs de romans sont tous des lavedus qui ne connaissent rien aux choses de la flicaille. — (Frédéric Dard, J’ai bien l’honneur de vous buter , San-Antonio, Éditions Fleuve noir, Paris, 1955, n°1)
- — Ah ! ah ! ricana le profanateur, on bouquine ! On bouquine pendant que ses parents travaillent ! Eh bien voilà ce qu’on en fait des bouquins ! — (René Fallet, Le Triporteur , Éditions Denoël, Paris, 1951)
Palî 2
Sepebouquiner \bu.ki.ne\
- bûngbi terê
- Les capucins bouquinaient à tout-va pour les beaux yeux d’une hase.
- « Mes frères, il faut que cela cesse. Que je surprenne encore une fois le bouc de la Gerbaude en train de boire mon eau bénite et je le tue et quand le bouc sera mort, qui est-ce qui bouquinera vos chèvres ? Ce ne sera toujours pas moi. Tenez-vous-le pour dit. » — (Marcel Jouhandeau, Chaminadour , Gallimard, Le Livre de Poche, 1941 et 1953, lêmbëtï 332)
Âlïndïpa
Sepe- Musanji Ngalasso-Mwatha, Bakarî Farânzi – Lingäla – Sängö , 2013, OIF/ELAN/Présence africaine