cabinets
Lêpa tî pandôo 1
Sepecabinets \ka.bi.nɛ\ lîno kötï sêmîngi
- (Kubû) (Mbîrîmbîrî nî, Tî halëzo) dapurû, kabinëe
- Au moment où je suis au bout du corridor, disant adieu à la dame de Paris et à ses fils, qui m’ont fait tout le soir des amitiés, ma mère m’appelle :
« Jacques, les cabinets sont en bas ! »
Il y a l’accent du commandement dans la voix — de la sollicitude aussi — elle prend des précautions auxquelles son enfant, avec l’imprudence de son âge, ne songe pas.
Mes camarades sourient, leur mère rougit, la mienne salue.
Aujourd’hui encore dans mes rêves, dans un salon quelquefois, au milieu de femmes décolletées, à table dans un bal, j’entends, comme Jeanne Darc, une voix : « Jacques ! les cabinets sont en bas ! » — (Jules Vallès, L’Enfant , G. Charpentier, 1889) - A-t-on jamais vu ! clama, indignée, cette vieille bête. Un moutard […] qui voudrait m’empêcher d’aller aux cabinets et de faire mes nécessités. — (Georges Courteline, Messieurs les ronds-de-cuir , 1893)
- Parfois elles étaient si dures les nouvelles selles merveilleuses, qu’elle en éprouvait un mal affreux au fondement. Des déchirements. Elle était obligée de se mettre de la vaseline alors avant d’aller aux cabinets. — (Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit , Denoël et Steele, Paris, 1932)
- – C'est pas sans rien prendre à son prochain qu'on fait mettre une tour aux quatre coins de sa maison et ça a beau être des tours de cabinets, c'est des tours quand même.
– Quatre tours pour chier ? C'était pas trop pour lui qui mangeait à tous les râteliers. — (Marcel Jouhandeau, Chaminadour , Gallimard, 1941 et 1953, collection Le Livre de Poche, lêmbëtï 330) - J’aime assez celui-ci :
– Où sont les cabinets ? parce qu’il y a dans cette dénomination, les cabinets, un pluriel qui exhale l’enfance et la cabane au fond du jardin. Mais il y a aussi une connotation ineffable qui convoque la mauvaise odeur. — (Muriel Barbery, L’élégance du hérisson , 2006, collection Folio, lêmbëtï 268)
- Au moment où je suis au bout du corridor, disant adieu à la dame de Paris et à ses fils, qui m’ont fait tout le soir des amitiés, ma mère m’appelle :
Âlïndïpa
Sepe- Karan, Elke, Kêtê bakarî tî Sängö: Farânzi, Angelëe na Yângâ tî Zâmani, 1st ed. , 1995 → dîko mbëtï