Yângâ tî Farânzi

Sepe

Pandôo

Sepe

cadavre \ka.dɑvʁ\ linô kôlï

  1. (Sêndânganga) kûâ, kînda, wakînda
    • Si tu veux partir, je me coucherai en travers de ton chemin et je mourrai. Et alors, tu devras passer sur le cadavre de ta Yasmina. — (Isabelle EberhardtYasmina , 1902)
    • – Nom d’un chien ! – marmonna-t-il. – Je n’ai aucune sympathie pour les cadavres… J’aimerais mieux, ma foi, que l’individu fût vivant. — (H. G. WellsLa Guerre dans les airs , gbïänngö tî Henry-D. Davray na B. Kozakiewicz, 1908; Paris: Mercure de France, édition de 1921, lêmbëtï 331)
    • Mais surtout nous pensons sans relâche au premier blessé, au premier mort du bataillon. Tout notre entendement butte sur ce premier cadavre. Nous comprenons le second, le troisième ; mais, malgré nous, le premier mort que nous avons enfin étendu dans notre esprit, s’anime, se relève, et tout est à recommencer. — (Jean GiraudouxRetour d’Alsace - Août 1914 , 1916)
    • De W. était jeune ; il était attiré par les cadavres, comme l’homme de Platon. J’avais et j’eus toujours la sagesse de ne pas regarder ces choses de près. — (AlainSouvenirs de guerre , Hartmann, 1937, lêmbëtï 27)
    • En effet, le cadavre était froid. L’homme essaya de le soulever : la rigidité, la lourdeur des membres le firent renoncer à son projet. — (Francis CarcoL’Homme de minuit , 1938)
    • – Nous souffrons même des membres que nous avons perdus. Peut-être que, tout morts que nous sommes, notre cadavre encore nous fait mal. — (Marcel JouhandeauChaminadour , Gallimard, 1941 et 1953, collection Le Livre de Poche, lêmbëtï 48)
    • Déjà, autour du cadavre, les voisins s’affairaient pour sa dernière toilette. À terre, une bassine d’eau rougie, ses vêtements maculés, […]. — (Jean RogissartHurtebise aux griottes , 1954, lêmbëtï 19)

Âlïndïpa

Sepe