Pandôo

Sepe

caoutchouc \sêndagô ?\

  1. bängâ

Yângâ tî Farânzi

Sepe

Pandôo

Sepe
 
Du caoutchouc (1) séchant au soleil.
 
Un caoutchouc (6b).

caoutchouc \ka.u.tʃu\ linô kôlï

  1. bängâ
    • Le ficus élastica fut le premier arbre exploité pour l’obtention du caoutchouc en Inde à la fin du XIXe siècle mais les résultats sont décevants. Si l’arbre pousse assez vite, il faut toutefois attendre près de 25 ans avant de pouvoir l’exploiter.— (Alain Baraton, « Le caoutchouc est un arbre dans son pays d’origine ! » na La Main verte , France Inter 4 Kakauka 2016 → dîko mbëtï)
    • Le caoutchouc naturel est obtenu à partir de l’écorce de l’hévéa sous forme d'un liquide blanc laiteux, appelé latex (Fig. 11.21), qui est une suspension de particules de caoutchouc dans l'eau.— (Peter William Atkins, Loretta Jones, Chimie: molécules, matière, métamorphoses , 1998, lêmbëtï 413)
    • Le caoutchouc naturel est un biopolymère terpénique constitué de plusieurs milliers de molécules d’isoprène (molécules à 5 atomes de carbone), reliées par des liaisons cis-1, 4. Il est issu essentiellement de l’hévéa.— (Jean-François Morot-Gaudry, Les végétaux, un nouveau pétrole ? , 2016, lêmbëtï 46)
    • Le caoutchouc naturel est uniquement produit dans quelques pays en développement au climat tropical et provient d’un liquide nommé latex, principalement extrait de l’écorce des arbres à caoutchouc (Hevea brasiliensis) par un processus de saignée (mais certains autres arbres peuvent être utilisées comme l’arbre à caoutchouc de Panama, le balata et le guayule).— (Atlas des produits de base , na yïndä tî Fonds commun pour les produits de base (Nations Unies), 2004, lêmbëtï 14)
      • Je leur annonçait que j’étais chargé de la part de M. le commissaire général, de chercher les arbres qui portent ces graines, qu’on nomme caoutchouc, et dont on fait les souliers et une infinité d'objets ; que la découverte de ces arbres deviendrait une source de richesse pour les quartiers sous le vent et pour la Guyane en général. — (Revue coloniale , janvier décembre 1907, lêmbëtï 494)
    1. eli → bâa Âmângbi tî pöpöködörö: Ficus elastica
      • Ta rime sourdra, rose ou blanche,
        Comme un rayon de sodium,
        Comme un caoutchouc qui s'épanche ! — (Arthur RimbaudPoésies, Ce qu'on dit au poète , 1871)
      • Dans les années 1950, le caoutchouc et le philodendron sont devenues les plantes à la mode, avant d'être détrônés par le Ficus benjamina.— (Marie Berthelot, Entretenez vos plantes d'intérieur , 2007, lêmbëtï 27)
      • On peut ainsi rabattre le tronc d’un caoutchouc, les tiges dénudées d’un lierre ou encore le sommet d’un ficus benjamina qui finit par prendre trop de volume.— (Marie-Sylvie Maufus, L’Orne hebdo , 23 Fulundïgi 2017 → dîko mbëtï)
  2. kausüu → bâa élastique
    • Voici que comme un caoutchouc tendu qu’on lâche ou comme l’air dans une machine pneumatique qu’on entr’ouvre, l’idée de la revoir, des lointains où elle était maintenue, revenait d’un bond dans le champ du présent et des possibilités immédiates. — (Marcel ProustUn amour de Swann , 1913, réédition Le Livre de Poche, lêmbëtï 154)

Âlïndïpa

Sepe
  • Karan, Elke, Kêtê bakarî tî Sängö: Farânzi, Angelëe na Yângâ tî Zâmani, 1st ed. , 1995 → dîko mbëtï