Yângâ tî FarânziModifier

Pandôo Modifier

coutume \ku.tym\ linô gâlï

  1. ngôbo, ngîra/gîra
    • […] et je sentis l’envie de faire une sieste de quinze ou vingt minutes, comme c’est ma coutume après le dîner. — (Edgar Poe, « L’Ange du bizarre » na Histoires grotesques et sérieuses , traduction de Charles Baudelaire)
    • […], et debout près de la barre, Jean Donnard, grave et sombre, se signa, comme il avait coutume de faire chaque fois qu’il partait vers le large. — (Octave MirbeauLes eaux muettes)
    • Il était prénommé Victor, mais comme il est coutume de donner aux plus jeunes des sobriquets d’amitié et qu’il était retors et rusé comme un renard, on l’avait surnommé le Tors. — (Louis Pergaud, « Une revanche » na Les Rustiques, nouvelles villageoises , 1921)
    • Les chevaux islandais se vendaient pour rien autrefois, et la coutume était de les acheter pour les revendre au retour ; […]. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla , Paris : E. Plon & Cie, 1883, lêmbëtï 17)
  2. ...
    • Ce n’est pas la coutume des filles de mon peuple de se découvrir le visage lorsqu’elles se trouvent seules dans une assemblée étrangère. — (Walter ScottIvanhoé , traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
    • On admettra qu’une nation vit par le nombre de ses nationaux plutôt que par l’équilibre de ses coutumes : c’est une pépinière, ce n’est pas un édifice. — (Pierre Louÿs, « Liberté pour l’amour et pour le mariage » na 1900, dans Archipel , 1932)
    • L’enterrement de mon père fut suivi de tout le village suivant la coutume et il y vint des gens des environs, à des lieues à la ronde. — (Jean Rogissart, « Hurtebise aux griottes » na 1954 , 30)
    • Autant que je sache, ici à Malte occasionnellement, on peut encore voir cette coutume lors de la fête des Saint Jean, les feux de la Saint Jean. — (Gilbert Puech, Ethnotextes maltais , Harrassowitz Verlag, 1994, lêmbëtï 162)
  3. (Sêndâ ndïä) ...
    • Selon la coutume qui avait encore force de loi en Franche-Comté (et cela, disait Voltaire, est contradictoire avec le nom de cette province), il y avait des serfs, c’est-à-dire des gens de mainmorte, dont la condition était de ne pouvoir disposer de leurs biens et de leur personne. — (René Vallery-RadotLa vie de Pasteur , Hachette, 1900, Flammarion, 1941, lêmbëtï 6)
    • […]; la Normandie avait adopté un régime dotal qu’[…]on ne peut faire provenir du régime romain : les règles des deux sont très différentes, l’influence romaine est d’ailleurs douteuse sur la coutume normande : la dot ne désigne pas l’apport au mari par la femme, mais un apport du mari à la femme comme dans la dos ex marito du droit franc. — (Gabriel Lepointe, La Famille dans l’Ancien droit , Montchrestien, 1947 ; 5e édition, 1956, lêmbëtï 184)
    • Dans bien des cas, la coutume régionale et la pratique traditionnelle préislamique, combinées à la volonté arbitraire du potentat régnant, sont devenues la base légale du gouvernement. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État , 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992, lêmbëtï 64)
    • C'est du droit qui s’est constitué par l’habitude […] La coutume ne vient pas de la volonté de l’État — (Carbonnier)
  4. (Könöngö) ...
    • En 1555, Anne de Pisseleu, duchesse d'Étampes, comparut à la rédaction de la coutume de Sens pour sa châtellenie de Bransles. — (E. H. Félix Pascal, Histoire topographique, politique, physique et statistique du département de Seine-et-Marne , Crété à Corbeil & Thomas à Melun, 1836, t.2, lêmbëtï 532)

ÂlïndïpaModifier

  • Karan, Elke, Kêtê bakarî tî Sängö: Farânzi, Angelëe na Yângâ tî Zâmani, 1st ed. , 1995 → dîko mbëtï