Yângâ tî Farânzi

Sepe

Pandôo

Sepe
 
Allégorie de la danse par Jean-Baptiste Carpeaux.

danse \dɑ̃s\ linô gâlï

  1. dödö/dödô, malînga,
    • Chez nous, l’on méprise trop l’art de la danse, cela soit dit en passant. Tous les grands peuples, d’abord ceux du monde antique, ceux de l’Inde et de l’Arabie, l’ont cultivée à l’égal de la poésie. La danse est autant au-dessus de la musique, pour certaines organisations païennes toutefois, que le visible et le créé sont au-dessus de l’invisible et de l’incréé. — (Charles BaudelaireLa Fanfarlo , 1847 ; Gallimard, 2012, collection Folio, âlêmbëtï 56-57)
    • Dans leurs oupa-oupa, qui passent avec raison pour des danses très obscènes, les acteurs peignent par des pantomimes expressives toutes les passions qui les exaltent. — (Thomas ArboussetTahiti et les îles adjacentes , 1867)
    • Ce n’est pas le raisonnement de Perrette qui manque de bon sens, c’est sa danse avec un pot au lait sur la tête […] — (Franc-NohainGuide du bon sens , Éditions des Portiques, 1932)
    • Tradition d’efforts singuliers et éphémères, qui disparaîtront sans laisser aucune trace, impalpable poussière de la plus périssable des architectures : la danse. Tant de jeunes cœurs palpitants, de beaux corps en sueur, de muscles tendus et relâchés, pour de si fragiles succès aux lumières de la rampe, avant de retourner à la nuit éternelle des lustres mouchés, de l’électricité morte et du tombeau. — (Paul MorandLa Mort du cygne )
    • Louis peut, de cette façon, faire admirer ses jambes, qu’il a fort belles, et considère la danse comme un sport qui demande de la force, de la souplesse, de la grâce et de la concentration. — (Monique de Huertas, Louise de La Vallière , éditions Pygmalion/Gérard Watelet, Paris, 1998, lêmbëtï 47)
  2. (Tî halëzo) pîka tî ngbö

Âlïndïpa

Sepe
  • Karan, Elke, Kêtê bakarî tî Sängö: Farânzi, Angelëe na Yângâ tî Zâmani, 1st ed. , 1995 → dîko mbëtï