Yângâ tî Farânzi

Sepe

Mbasêlî

Sepe

dare-dare \daʁ.daʁ\

  1. (Mbumbuse) hîo hîo
    • – […] Je crois connaître assez la mère, pour être sûr qu’elle s’en ira dare-dare à Paris avec son peintre. — (Honoré de BalzacLa Rabouilleuse , Furne, Paris, 1843)
    • Il tombe comme une bombe à l’hôtel, et dare, dare, fait lever tout le monde. — (Émile GaboriauL’Argent des autres , 1874)
    • Tu ne te souviens sans doute pas de moi, m'écrivait-il, mais il est impossible que tu aies complètement oublié nos petites aventures guerrières de l'été 1914, l'entrée en Belgique par Trelon, la rentrée en France, dare-dare, par Solre-le-Château, et cette sinistre nuit de Zorées, et cette traversée du bois du Nouvion, […]. — (Pierre BenoitBoissière , Paris : chez Albin Michel, 1935, chap. 1)
    • J’aime mieux m’en tenir à ma première façon
      Et me gratter le ventre en chantant des chansons.
      Si le public en veut, je les sors dare-dare,
      S’il n'en veut pas je les remets dans ma guitare.
      — (Georges BrassensLes trompettes de la renommée , 1962)