Yângâ tî Farânzi Sepe

Palî Sepe

engloutir \ɑ̃.ɡlu.tiʁ\ palî tî mbenze

  1. dakêe
    • Il tenait levée une pleine fourchette de haricots qu'il allait engloutir. — (Henry Miller, « L'ancien combattant alcoolique au crâne en planche à lessive » na Max et les Phagocytes , traduction par Jean-Claude Lefaure, éditions du Chêne, 1947)
    • Pendant les trois semaines précédant le Carême 1667, la maison de la princesse Palatine aura ainsi englouti 200 unités vendues par le marchand de volailles, dont une quinzaine de chapons et autant de chapons gras. — (Jérôme Fehrenbach, La princesse Palatine : L'égérie de la Fronde , Éditions du Cerf, 2016)
    • Un gros brochet engloutit une carpe tout entière.
    • (Bîanî) Il ne mange pas, il engloutit.
  2. (Könöngö) mina
    • Tout un crépitement de coups de feu et d’éclatements de projectiles commença, et Bert vit autour de lui, l’enveloppant, l’engloutissant, le submergeant, une immense fulguration blanche accompagnée d’un coup de tonnerre semblable à l’explosion d’un monde. — (H. G. WellsLa Guerre dans les airs , 1908; Paris: Mercure de France, édition de 1921, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, lêmbëtï 249)
    • Telle est la chair des femmes, un abîme où s’engloutir sans recours, et celle des vierges un brasier qui consume l'âme. — (Jean RogissartPassantes d’Octobre , Paris: Librairie Arthème Fayard, 1958)
    • A chaque tempête, les dunes progressent vers l'intérieur des terres. […]. Des villages entiers sont engloutis : habitations, église, tout disparaît sous le sable. — (Jean-Henri FabreLa Plante ; leçons à mon fils sur la botanique , Paris, Delagrave, 1905, 8e édition, lêmbëtï 111)
    • Nous n’étions pas nous-mêmes à l’abri des plus grandes frayeurs ; un de ces débris pouvait nous atteindre et engloutir notre frêle nacelle. — (Frédéric Zurcher et Élie-Philippe Margollé, Les Naufrages célèbres , Hachette, Paris, 1873, 3e édition, 1877, lêmbëtï 51)
    • J'ai failli moi-même être englouti avec mon cheval par les sables mouvants du Tahaddart, entre Tanger et Azila, et j'ai manqué me noyer dans l’embouchure du Tensift. — (Frédéric WeisgerberAu seuil du Maroc Moderne , Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, lêmbëtï 106)
    • (Zäzämä) Tous ces petits états furent engloutis par cet empire formidable.

Âlïndïpa Sepe