gâter
Palî
Sepegâter \ɡɑ.te\ palî tî mbenze
- buba, zöon
- À cette époque où les voitures n’étaient pas inventées, les dames allaient à cheval ou en litière, et les cours pouvaient être magnifiques, sans que les chevaux ou les voitures les gâtassent. — (Honoré de Balzac, La Confidence des Ruggieri , 1846)
- La grêle a gâté les vignes.
- La lecture continuelle gâte la vue.
- Il s’est avisé de retoucher ce tableau, ce vers, et l’a gâté.
- Fruit gâté.
- Sa mauvaise grâce a gâté notre plaisir.
- L’âge a gâté la main à ce peintre, à ce chirurgien : l’âge lui a rendu la main moins légère, moins sûre.
- Il s’en alla ; puis il rouvrit la porte, et dit encore d’une voix impérieuse :
— Surtout, défiez-vous d’Aristide, c’est un brouillon qui gâterait tout. Je l’ai assez étudié pour être certain qu’il retombera toujours sur ses pieds. Ne vous apitoyez pas ; car, si nous faisons fortune, il saura nous voler sa part. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon , G. Charpentier}, Paris, 1871, ch. III} ; réédition 1879, p. 101)} - Seulement, par un entêtement qui gâte sa belle action, cet homme ne voulut jamais m'apprendre à siffler avant que je lui eusse versé ès mains quelques pistoles que je pris dans votre bourse. — (Michel Zévaco, Le Capitan , 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire », 1907, no 31)
- vûko, sâra bî
- Une voiture m’a éclaboussé, et la boue a gâté mon manteau.
- (Zäzämä) voro
- Ces parents sont trop faibles : ils gâtent follement leurs fils.
- À gâter les enfants, on leur rend les plus mauvais services.
- C’est un(e) enfant gâté(e).
- Les gens trouvent que je vous gâte trop, et c’est vrai… peut-être… Mais… sait-on ce que la vie vous réserve, et ce doit être un tel soutien, quand on est grand, que d’avoir eu une enfance heureuse… — (Colette Vivier, La maison des petits bonheurs , 1939, éd. Casterman Poche, âlêmbëtï 74-75)
Âlïndïpa
Sepe- Musanji Ngalasso-Mwatha, Bakarî Farânzi – Lingäla – Sängö , 2013, OIF/ELAN/Présence africaine