haïr
Palî
Sepehaïr \a.iʁ\ palî tî mbenze
- ke
- Habituée à la brutalité et au dédain des employés et des ouvriers des ruines, elle haïssait tout ce qui était chrétien. — (Isabelle Eberhardt, Yasmina , 1902)
- Ne plus s’aimer, c’est pire que de se haïr, car, on a beau dire, la mort est pire que la souffrance. — (Henri Barbusse, L’Enfer , Éditions Albin Michel, Paris, 1908 ; éditions G. Crès, Paris, 1925)
- T’es moche, ma mère. Et si tu savais comme je ne t’aime pas ! Je te le dis avec la même sincérité que le « va, je ne te hais point » de Chimène, dont nous étudions en ce moment le cornélien caractère. Moi, je ne t’aime pas. Je pourrais te dire que je te hais, mais ça serait moins fort. — (Hervé Bazin, Vipère au poing , 1948, IX)
- On leur parle de roumis ennemis. Ennemis ? Les musulmanes des douars kabyles n'ont jamais vu de roumis. Comment pourraient-elles les haïr ? — (Pierre Peytavin, Messaouda , Editions Edilivre, 2014, chapitre 9)
- Oh ! Dieu merci, non ; cela m’est bien égal. Je hais profondément la huguenoterie, mais je ne déteste pas les huguenots, et puis c’est la mode. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot , 1886, volume I, chapitre VII)
- L'autre raison pour laquelle les buveurs de vin haïssaient le « château-la-pompe » ou le « jus de parapluie », c'était qu'alors il n'était pas rare qu'il fut versé dans des verres contenant de vrais châteaux. — (Bernard Pivot, Dictionnaire amoureux du vin , Éditions Plon, 2006 & 2014, article « Eau »)
Âlïndïpa
Sepe- Musanji Ngalasso-Mwatha, Bakarî Farânzi – Lingäla – Sängö , 2013, OIF/ELAN/Présence africaine