Yângâ tî Farânzi

Sepe

Pandôo

Sepe

habitant \a.bi.tɑ̃\ linô kôlï

  1. waködörö
    • En un village de trois cents habitants, où il y avait autrefois cinq cabarets, il y en a quinze maintenant, et tous font leurs affaires. Plus de règlement, plus de police. — (Octave MirbeauLe Tripot aux champs , Le Journal, 27 Mvuka 1896)
    • Le 5 mars 1911, eut lieu le recensement qui donna à Bourg-la-Reine le chiffre de 5 072 habitants. — (Paul LieutierBourg-la-Reine. Essai d'histoire locale , Paris, Librairie Letouzey et Ané, 1914, lêmbëtï 222)
    • Christophe Colomb, on le sait, lorsqu'il aborda en Amérique, crut avoir atteint les Indes par une nouvelle route maritime et nomma en conséquence « Indiens » les premiers habitants qu'il rencontra. — (René Thévenin et Paul CozeMœurs et Histoire des Indiens Peaux-Rouges , Payot, 1929, 2e édition, lêmbëtï 13)
    • L'admirable Calvignac, en équilibre au bord de sa falaise, n'a plus que 386 habitants après en avoir compté, en 1789, 900 ; […]. — (Ludovic NaudeauLa France se regarde , 1931)
    • Toutefois, les cités islamiques n'avaient jamais créé d'institutions autonomes, […]. Leurs habitants n'avaient aucun loyalisme civique ; ils n'étaient pas d'authentiques citoyens. — (Panayiotis Jerasimof VatikiotisL’Islam et l’État , gbïänngö tî Odette Guitard, 1992, 1987)
  2. (Antilles, Kebëek) waködörö, wabênyämä
    • Il n’est pas de garçon d’habitant qui ne vole son père pour donner de l’avoine à son cheval afin qu’il soit gras et vif.
      — (Louis-Antoine de Bougainville )
    • — Il n’y a pas d’homme dans le monde qui soit moins libre qu’un habitant… Quand vous parlez d’hommes qui ont bien réussi, qui sont bien gréés de tout ce qu’il faut sur une terre et qui ont plus de chance que les autres, vous dites : « Ah ! ils font une belle vie ; ils sont à l’aise ; ils ont de beaux animaux. »
      « Ça n’est pas ça qu’il faudrait dire. La vérité, c’est que ce sont leurs animaux qui les ont.
      — (Louis HémonMaria Chapdelaine , J.-A. LeFebvre, Montréal, 1916)
    • Les habitants ne servent plus à rien ; après avoir passé l’hiver sur l’assurance-chômage, ils sont contents de monter sur leurs anciens tracteurs pour labourer, à $2 l'heure, leurs anciennes glèbes et leurs anciens pâturages, bande d’abrutis. — (Réjean DucharmeL’hiver de force , Gallimard, 1973, lêmbëtï 135)
    • L'habitant du Canada répugnait à se faire appeler paysan [au XVIIIe s.]; il n'en avait d'ailleurs que certaines caractéristiques. S'il ressemblait à son homologue français par la nature de son occupation principale, il en différait passablement par les conditions de vie, les traditions et les techniques. — (Jean HamelinHistoire du Québec , Edisem, 1977, lêmbëtï 221)
    • On comprend que le mot paysan n’ait pas traversé l’Atlantique. Nos ancêtres furent des habitants, des cultivateurs mais des paysans, point. — (L’aut’journal, mai 2005 )

Âlïndïpa

Sepe