Yângâ tî Farânzi

Sepe

Mbasêlî

Sepe

justement \ʒys.tə.mɑ̃\

  1. na boro
    • Voilà justement ce qui vous manque. - Vous arrivez justement à l’heure qu’il faut. - C’est justement cette explication que je désirais.
    • Gisèle me demanda où elle pourrait la trouver, car elle avait justement quelque chose à lui dire. « Quoi donc ? — Des choses qui se rapportent à de petites camarades à elle. — Quelles camarades ? Je pourrai peut-être vous renseigner, ce qui ne vous empêchera pas de la voir. — Oh ! des camarades d’autrefois, je ne me rappelle pas les noms », répondit Gisèle d’un air vague, en battant en retraite. Elle me quitta, croyant avoir parlé avec une prudence telle que rien ne pouvait me paraître que très clair. Mais le mensonge est si peu exigeant, a besoin de si peu de chose pour se manifester ! S’il s’était agi de camarades d’autrefois, dont elle ne savait même pas les noms, pourquoi aurait-elle eu « justement » besoin d’en parler à Albertine ? Cet adverbe, assez parent d’une expression chère à Mme Cottard : « cela tombe à pic », ne pouvait s’appliquer qu’à une chose particulière, opportune, peut-être urgente, se rapportant à des êtres déterminés. — (Marcel ProustLa Prisonnière , 1923)
    • — Tu veux que je téléphone de la cabine qui est en bas ? J’ai remarqué que, de la salle, on entend tout ce qui se dit…
      Justement !
      — (Georges SimenonLe fou de Bergerac , Fayard, 1932, réédition Le Livre de Poche, lêmbëtï 102)