Yângâ tî Farânzi

Sepe

Pandôo

Sepe
 
Vase devant un miroir.

miroir \mi.ʁwaʁ\ wala \mi.ʁwɑʁ\ linô kôlï

  1. tatärä
    • Au bout d’une année, le roi épousa une autre femme. Elle était très belle ; mais elle était fière et vaniteuse et ne pouvait souffrir que quelqu’un la surpassât en beauté. Elle possédait un miroir magique. Quand elle s’y regardait en disant :
      « Miroir, miroir joli,
      Qui est la plus belle au pays ? »
      Le miroir répondait :
      « Madame la reine, vous êtes la plus belle au pays. »
      — (Jacob et Wilhelm GrimmBlanche-Neige , 1812)
    • Dans cette pièce, l'ameublement est d'une simplicité primitive, mais brillant de propreté. [...] Les bois, comme les cuirs, pourraient au besoin servir de miroirs. — (Albert VandalEn karriole à travers la Suède et la Norwége (1876) )
    • Chrysis tenait, loin d’elle, un miroir de cuivre poli. — (Pierre LouÿsAphrodite , 1896)
    • Leurs compagnes ouvraient leurs sacs, y prenaient un miroir et s’arrangeaient coquettement les cheveux. — (Francis CarcoMessieurs les vrais de vrai , 1927)
    • Nous étions à peine installés dans notre trou, et je me rasais, mon miroir posé sur un gabion, quand le lieutenant J. me donna l’ordre de partir aussitôt avec l’équipe […]. — (AlainSouvenirs de guerre , Hartmann, 1937, lêmbëtï 120)
    • Elle se savait belle et, lorsqu’elle était seule, il lui arrivait de tirer furtivement de sa poche un petit miroir pour s’y contempler. — (« Zariffa » na Out-el-KouloubTrois Contes de l’Amour et de la Mort , 1940)
    • Elle disposa les fleurs au chevet, fit arrêter le balancier de l’horloge, voiler les glaces et les miroirs, fermer les fenêtres et cacher les portraits. — (Jean RogissartHurtebise aux griottes , L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, âlêmbëtï 21)
    • Il n’y avait pas de miroir dans la chambre. Depuis qu’il avait eu conscience de sa virilité, Toursène jamais ne s’était servi de cet objet. Les femmes et les enfants pouvaient y contempler à loisir leurs grimaces. Un visage mâle sortait souillé de ce dédoublement impur. L’eau, seulement lorsqu’il se penchait sur elle pour boire, était digne de refléter l’image d’un homme. Elle étanchait sa soif, et venait de Dieu.— (Joseph KesselLes Cavaliers , Gallimard, 1967)
  2. (Kebëek) tatärä tî pokô

Âlïndïpa

Sepe
  • Karan, Elke, Kêtê bakarî tî Sängö: Farânzi, Angelëe na Yângâ tî Zâmani, 1st ed. , 1995 → dîko mbëtï