Yângâ tî Farânzi Sepe

Pandôo Sepe

 
Une mouche domestique (2).
 
Une mouche de la famille des Conopidae (1) mimant la morphologie des guêpes.
 
Une mouche de la carotte (3).
 
Une abeille mellifère, parfois nommée mouche à miel (4).
 
Un appât pour la pêche à la mouche (6).
 
Détail d'une peinture de François Boucher intitulée Le Matin ou La Dame à sa toilette montrant une mouche sur un visage (9).
 
Howie Mandel avec une mouche sous les lèvres. (10)
 
Armoiries à 3 mouches (14)
 
La mouche du Laguiole (16).

mouche \muʃ\ linô gâlï

  1. (Nyama, Yätï) vümä
    • […] sous le hangar, les chevaux, harcelés par les mouches et piqués par les taons, s’ébrouaient. — (Octave Mirbeau, « La Bonne » na Lettres de ma chaumière , 1885)
    • Le fanon musculeux ballottait de droite et de gauche […], tandis que la queue vigilante voltigeait sans relâche alentour de leurs cuisses et de leurs flancs, chassant les taons assoiffés de sang et les mouches importunes. — (Louis Pergaud, « Un satyre » na Les Rustiques, nouvelles villageoises , 1921)
    • C’est un galopin… Hier je lui ai demandé la traduction de Puer, abige muscas.
      — Enfant, chassez les mouches !
      — Oui… Il m’a répondu : « Ça veut dire : « Pierre a pigé la muscade. »

      — (Germaine AcremantCes dames aux chapeaux verts , Plon, 1922, collection Le Livre de Poche, lêmbëtï 155)
    • La phalloïde ne pardonne pas, la panthère non plus. Pour la fausse oronge, elle est toxique ; elle tue les mouches, dit-on. — (Jean RogissartPassantes d’Octobre , Paris: Librairie Arthème Fayard, 1958)
  2. (Pulûsu) wakälä, wakängö-zo
    • Tout à l’heure, vous m’accusiez de conspirer, à présent, vous me prenez pour une mouche ! — (Paul FévalLa Vampire , E. Dentu, 1891, âlêmbëtï 118-126)
    • Je ne te prêche pas la rébellion ouverte, comme le désirent sans doute les mouches de la préfecture et les magistrats du Palais. — (Laurent Tailhade, « Discours pour la Paix » na Lettre aux conscrits , L’Idée libre, 1928, âlêmbëtï 21-30)
    • [Message d’un anonyme sur Radio Londres] La police a été doublée, partout on voit des “mouches” qu’on n’avait pas l’habitude de voir ; partout on sent que le terrain n’est pas sûr et qu’il se dérobe sous vos pas. — (Jean-Louis Crémieux-BrilhacLe monde en feu : 8 décembre 1941 - 7 novembre 1942 , La Documentation Française, Paris, 1975, lêmbëtï 10)

Âlïndïpa Sepe

  • Karan, Elke, Kêtê bakarî tî Sängö: Farânzi, Angelëe na Yângâ tî Zâmani, 1st ed. , 1995 → dîko mbëtï