Yângâ tî Farânzi

Sepe

Pandôo

Sepe

nonchalance \nɔ̃.ʃa.lɑ̃s\ linô gâlï

  1. wököngö-terê
    • Elle était sobre, très propre et n’ayant d’autre défaut que beaucoup de paresse, la nonchalance régnant dans toutes ses actions et dans toute sa personne, malgré l’air de vivacité que ses yeux annonçaient. — (SadeLes Cent Vingt Journées de Sodome, ou l’École du libertinage , 1785, ch I: introduction)
    • Pour le reste, il avait laissé les choses suivre leur cours, et quand le vieux caissier, le vénérable Savourdin, bonhomme à lunettes d’or et à cravate blanche, le priait chaque soir de vérifier la caisse, il s’acquittait de cette besogne avec une nonchalance véritablement inexplicable. — (Hector MalotCara , E. Dentu, 1878, 1Modèle:re partie, chap. 2)
  2. (Sêmîngi, Sêndâsû) wököngö
    • Ou je me réveillerai, et les lois et les mœurs auront changé, — grâce à son pouvoir magique, — le monde, en restant le même, me laissera à mes désirs, joies, nonchalances. — (Arthur RimbaudUne saison en enfer , M. J. Poot, Bruxelles, 1873, âlêmbëtï 25)
    • Mais non. Ce qu’il voulut, c’est arracher tous ceux
      Qui vivaient engourdis, orgueilleux, paresseux,
      À l’égoïsme obscur, aux mornes nonchalances,
      Pour les jeter, chantants et fiers, parmi les lances,
      Ivres de dévouement, épris de mourir loin,
      Dans cet oubli de soi dont tous avaient besoin !
      — (Edmond RostandLa Princesse lointaine , G. Charpentier et E. Fasquelle, 1895, acte I, scène 2)

Âlïndïpa

Sepe