Yângâ tî Farânzi

Sepe

Pandôo

Sepe
 
Une nourrice (1) allaitant un enfant.

nourrice \nu.ʁis\ linô gâlï

  1. (Sêndâbambî) wabätängö-bambî
    • Cette fidèle berceuse, qui préside comme une sibylle aux premiers efforts de l’imagination, la première amie de l’homme, la bonne, ce personnage si bien nommé la nourrice, cette mère véritable dont l’autre est toujours condamnée à se sentir jalouse, vint se présenter à l’esprit de Guillaume comme un type vénérable, comme un être sacré qu’il se reprochait d’avoir oublié si longtemps.— (George SandJeanne , 1844)
    • La nourrice (c’en était une) tira du panier un jeune chien café au lait, s’assit dans un coin, et donna fort gravement à téter à ce nourrisson d’un nouveau genre. C’était une pasiega qui se rendait à Madrid pour être nourrice sur place, et qui craignait de voir son lait se tarir. — (Théophile GautierVoyage en Espagne , Charpentier, 1859)
    • Mounira était malade depuis quelques jours. Elle devait renoncer à nourrir son bébé. Gasbieha demandait anxieusement à son amie d'enfance de chercher une nourrice. — (« Zaheira » na Out-el-KouloubTrois contes de l'Amour et de la Mort , 1940)
    • Il s’indigne qu’une fille pauvre choisisse de se faire couvrir par un amant de passage, souvent de connivence avec sa propre mère, dans l’espoir de coiffer dans dix ou onze mois le bonnet enrubanné des nourrices et de trouver chez des riches une bonne place qu’elle gardera peut-être des années, si, plus tard, de nourrice elle est promue bonne d’enfants. — (Marguerite YourcenarSouvenirs pieux , 1974, Folio, lêmbëtï 35)
  2. wabätängö-bambî
    • Mon père n'avait eu pour famille que la nourrice qui l'avait recueilli. — (Jean RogissartHurtebise aux griottes , L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, âlêmbëtï 18)
    • Il la récupère une demi-heure plus tard à l’arrêt de Ville-sous-la-Ferté, avec le petit qu’il est allé chercher chez la nourrice. — (Jacques ExpertSauvez-moi , Sonatine Éditions, 2018, première partie, chapitre 7)

Âlïndïpa

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