Bâa ngâ : obús

Yângâ tî Farânzi

Sepe

Pandôo

Sepe

obus \ɔ.by\ linô kôlï

  1. kötä lê-ngombe, obïi
    • Bitche n'est plus qu'une vaste fournaise : le sifflement des obus, les craquements de l'incendie, l'effondrement des maisons, […], toutes les terreurs, tous les fracas emplissent l'air. — (Général Ambert, Récits militaires : L'invasion (1870) , Bloud & Barral, 1883, lêmbëtï 431)
    • Les obus sont chargés avec une poudre spéciale appelée lydite, dont les essais ont donné des résultats terrifiants. — (La France Libre , 29 Kükürü 1898, lêmbëtï 2)
    • L’avalanche de nos obus et de nos torpilles dura quatre longues heures. Nous fîmes « exploser » jusqu'à quinze fourneaux de mines, dont certains chargés de 3.000 kilos de lydite. La terre, dit un témoin était toute secouée d'un immense frisson.— (Charles Le GofficBourguignottes et pompons rouges , 1915, lêmbëtï 177)
    • Il admira bientôt des trous d’obus encore frais ; il regarda en l'air et conclut qu'il pourrait bien nous en tomber d'autres. Tout à fait comme un Parisien à la mer. — (AlainSouvenirs de guerre , Hartmann, 1937, lêmbëtï 19)
    • Depuis l'Argonne de 1914, […] je n'ai pas l'oreille si mal bâtie que d'avoir, en vingt et un ans, oublié l'art d'apprécier au son la trajectoire d'un obus et le point de chute probable. — (Marc BlochL'étrange défaite : La déposition d'un vaincu , 1940, FolioHistoire Gallimard, 1990, lêmbëtï 86)
    • L'artillerie allemande tirait sans arrêt. Les obus tombaient sur notre droite, quelque part du côté du passage. — (Alexandre TchakovskiC'était à Léningrad , traduit du russe par Julia et Georges Soria, 1951)

Âlïndïpa

Sepe