Yângâ tî Farânzi

Sepe

Pandôo

Sepe

odeur \o.dœʁ\ linô gâlï

  1. fêen, fünngö
    • Tout à coup elle s’arrêta dans l’escalier : une suave odeur de fricot venait de saisir son odorat. — (Alphonse KarrVoyage autour de mon jardin , 1857)
    • […] et quand elle rentrait dans la chambre surchauffée du poêle où se mariaient des odeurs complexes de tourteaux broyés et de racines cuites pour le lécher des vaches, Finaud la regardait d’un œil mi-interrogateur, mi-narquois […] — (« Le Retour » na Louis PergaudLes Rustiques, nouvelles villageoises , 1921)
    • Des porches cintrés s’exhale parfois une odeur enivrante […] et l’on surprend souvent dans l’air, le puissant arôme des distillations qui s’opèrent. — (Ludovic NaudeauLa France se regarde , 1931)
    • À mesure que le rhum vieillit, il se colore, se brunit ; il prend, avec une odeur piquante, une saveur acre & desséchante, dont la nuance empyreumatique huileuse fait dire, à ceux qui n’y sont point accoutumés, que cette liqueur sent le vieux cuir. — (Antoine-François Fourcroy & Louis-Nicolas VauquelinEncyclopédie méthodique : Chimie et métallurgie , 1815, vol. 6, lêmbëtï 51)
    • Un souffle de parfum qu’elle porte, une odeur d’encens et de fleurs, vient à moi, et à ce parfum qui la désigne comme un vrai nom, je la reconnais […] — (Henri BarbusseL’Enfer , Éditions Albin Michel, Paris, 1908 ; éditions G. Crès, Paris, 1925)
    • Il n’y avait plus d’air dans la cour, rien que des odeurs. C’est celle du chou-fleur qui l’emporte facilement sur toutes les autres. — (Louis-Ferdinand CélineVoyage au bout de la nuit , Denoël et Steele, Paris, 1932)
    • Moi aussi, les soirs trop chauds m’ont terrassée ; moi aussi, l’odeur musquée des foins, les roulades du rossignol m’ont livré à la folie, à la faute. — (Jean RogissartHurtebise aux griottes , 1954, p.10)
  2. (Tî kûne) fîon
    • Elle achetait les onguents, des pots de fard, des crayons, qui traînaient sur tous les meubles, avec des houppettes de poudre de riz et des flacons d’odeur. Ses journées, elle les passait, devant sa glace, à se maquiller, à se contempler […] — (Octave MirbeauLettres de ma chaumière : La Tête coupée , A. Laurent, 1886)
  3. (Sêmîngi) fîon
    • Enfin, comme à dessein de le rendre plus complexe, des odeurs de caroube, de denrées coloniales, de goudron, d’air marin arrivaient puissamment du port et se mêlaient à celles qui montaient des pavés et des caves. — (Francis CarcoBrumes , 1935, p.42)

Âlïndïpa

Sepe
  • Karan, Elke, Kêtê bakarî tî Sängö: Farânzi, Angelëe na Yângâ tî Zâmani, 1st ed. , 1995 → dîko mbëtï