Yângâ tî Farânzi

Sepe

Pandôo

Sepe

odorat \ɔ.dɔ.ʁa\ linô kôlï

  1. sêhôn
    • Les exhalaisons par lesquelles l’air était corrompu, mêlées à la senteur d’une classe toujours sale et encombrée des débris de nos déjeuners ou de nos goûters, affectèrent son odorat ; ce sens qui, plus directement en rapport que les autres avec le système cérébral, doit causer par ses altérations d’invisibles ébranlements aux organes de la pensée.— (Honoré de BalzacLouis Lambert , 1832)
    • Tout à coup elle s'arrêta dans l'escalier : une suave odeur de fricot venait de saisir son odorat. — (Alphonse KarrVoyage autour de mon jardin , 1857)
    • L'odorat, qui a pour siège les poils olfactifs est, chez lui, rudimentaire, et partiellement inhibé par la vision. — (Jean RostandLa vie des crapauds , 1933)
    • Il est à croire que l'odorat fut, dans les temps du commencement, le meilleur des sens de l'homme, le plus subtil, le mieux venu à recevoir les messages de l'univers. — (Maurice BedelTraité du plaisir , 1945)
    • L'aveugle, le mal-voyant recrée l'univers qui l’entoure à partir de ses perceptions : celles de l’ouïe, du toucher, de l’odorat. Et ce faisant il apprend au voyant un univers qu 'il ne connaît pas.
      L'œil a une tendance totalitaire, impérialiste. Il asservit les autres sens […].
      — (Pierre Le Clerc, Aveugle, je veux voir ! , Les Éditions ouvrières, 1982, lêmbëtï 128)

Âlïndïpa

Sepe