pâlir
Palî
Sepepâlir \pɑ.liʁ\ kürü palî
- vuru
- Le soleil pâlit au milieu de son cours, et l'azur du ciel, traversé de bandes verdâtres, semble se décomposer dans une lumière louche et troublée. — (François-René de Chateaubriand, Les Martyrs , livre dix-neuvième, éditions Le Normant, 1809, volume 2, lêmbëtï 239)
- Pour sonder son frère, Aristide, qui n’osait paraître inquiet ouvertement, se contenta de lui demander :
— As-tu lu mon article d’hier ? Qu’en penses-tu ?
Eugène eut un léger mouvement d’épaules.
— Vous êtes un niais, mon frère, répondit-il simplement.
— Alors, s’écria le journaliste en pâlissant, tu donnes raison à Vuillet, tu crois au triomphe de Vuillet.
— Moi !… Vuillet… — (Émile Zola, La Fortune des Rougon , G. Charpentier}, Paris, 1871, chapitre III ; réédition 1879, page 99) - Les révoltés du Moyen-Âge
L’ont arboré sur maints beffrois.
Emblème éclatant du courage,
Toujours il fit pâlir les rois. — (Paul Brousse, Le drapeau Rouge , 1877) - La moindre émotion le fait pâlir.
- Il pâlit de colère.
- Arlette inconsciemment regarde Marie. Celle-ci était très rouge d’avoir collaboré au nettoyage. Elle ne peut pas rougir davantage. Alors elle pâlit… — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts , Plon, 1922, collection Le Livre de Poche, lêmbëtï 133)
- Il ne fit point part de ses craintes à sa femme, mais elle les avait devinées et, à chaque coup de sonnette, se cachait pour pâlir. — (Jules Supervielle, Le voleur d’enfants , Gallimard, 1926, collection Folio, lêmbëtï 116)
- La couleur de cette étoffe a pâli.
Âlïndïpa
Sepe- Musanji Ngalasso-Mwatha, Bakarî Farânzi – Lingäla – Sängö , 2013, OIF/ELAN/Présence africaine