Bâa ngâ : passe

Yângâ tî Farânzi Sepe

Pandôo Sepe

passé \pɑ.se\ linô kôlï

  1. sêgiriri
    • Je fus entraîné vers les sciences historiques, petites sciences conjecturales qui se défont sans cesse après s’être faites, et qu’on négligera dans cent ans. On voit poindre, en effet, un âge où l’homme n’attachera plus beaucoup d’intérêt à son passé. Je crains fort que nos écrits de précision de l’académie des inscriptions et belles-lettres, destinés à donner quelque exactitude à l’histoire, ne pourrissent avant d’avoir été lus. — (Ernest RenanSouvenirs d’enfance et de jeunesse , 1883, réédition Folio, lêmbëtï 151)
    • Dans le passé, beaucoup de révolutions furent le résultat de coalitions entre groupes mécontents ; […]. — (Georges SorelRéflexions sur la violence , 1908, chapitre V La grève générale politique, lêmbëtï 218)
    • Elle se dit qu’elle avait eu tort d’entreprendre ce voyage : on ne poursuit pas impunément son passé, et tout ce qu’on en peut retrouver ne sert qu’à mieux convaincre qu’il n’est plus. — (José CabanisLes cartes du temps , Gallimard, 1962, Le Livre de Poche, lêmbëtï 118)
    • [...] ce terrain désaffecté, parsemé de morts, qu'on appelle « le passé » bien qu'il ne passe jamais. — (Yann MoixVerdun , Grasset, 2022, lêmbëtï 247)
    • Le passé, le présent et l’avenir.
    • On rappela tout ce qu’il avait fait par le passé.

Tähüzü Sepe

passé \pa.se\ wala \pɑ.se\

  1. na pekô tî
    • Passé cette époque, il ne sera plus temps.
    • Passé cinq heures, la bibliothèque est fermée.

Âlïndïpa Sepe