paupière
Pandôo
Sepepaupière \po.pjɛʁ\ wala \pɔ.pjɛʁ\ linô gâlï
- (Sêndâ-saterê) pörölê, pörö tî lê
- La proéminence de l’arcade de l’œil, […] ajoute encore à cette mélancolie par la tristesse, physique pour ainsi dire, que produisent les paupières quand elles sont trop abaissées sur la prunelle. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon , 1844 ; 1855, édition Houssiaux)
- C'étaient des yeux extraordinaires, bleus, mais foncés et brillants à la fois, humides, las, en pleurs et en feu, presque fermés sous le poids des cils et des paupières. — (Pierre Louÿs, Aphrodite , 1896)
- M. D…, à Jarville; paralysie de la paupière supérieure gauche. — Se rend à l'hôpital, où on lui fait des piqûres à la suite desquelles la paupière se soulève, mais l’œil gauche était dévié de 45° vers l'extérieur. — (Émile Coué, La Maîtrise de Soi-même par l'autosuggestion consciente , 1922, éd. 1935, lêmbëtï 41)
- J’aperçois, dans le décor que la pénombre commence à envahir, le modelé de mon front, l’ovale de mon visage et, sous ma paupière clignante, mon regard par lequel j’entre en moi comme dans un tombeau. — (Henri Barbusse, L’Enfer , Éditions Albin Michel, Paris, 1908 ; éditions G. Crès, Paris, 1925)
- Les paupières, quand il les abaisse, témoignent d’une virginité aussi brillante, rêveuse et cadencée que les iris qu’elles cachent. — (Jules Supervielle, Le voleur d’enfants , Gallimard, 1926, collection Folio, âlêmbëtï 128-129)
- Je sentais l'intensité du courant grandir et à mesure ma gorge, mes mâchoires, tous les muscles de mon visage, jusqu'à mes paupières se contacter dans une crispation de plus en plus douloureuse. — (Henri Alleg, La Question , 1957)
- Elle se passa les doigts sur les paupières, les yeux reprirent une expression humaine comme si elle revenait d'une pâmoison. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre , Paris: Librairie Arthème Fayard, 1958)
Âlïndïpa
Sepe- Karan, Elke, Kêtê bakarî tî Sängö: Farânzi, Angelëe na Yângâ tî Zâmani, 1st ed. , 1995 → dîko mbëtï