Yângâ tî Farânzi

Sepe

Pandôo

Sepe

perdreau \pɛʁ.dʁo\ linô kôlï

  1. (Ndeke) nyïdödörö
    • Les perdreaux se doivent manger rôtis : on les vuide, on les pique : on les fait cuire de belle couleur. — (Pons Augustin AlletzL’agronome ou dictionnaire portatif du cultivateur , Rouen, 1787 → dîko mbëtï)
    • Au moment de servir, déballez, débridez et dressez; passez à l’étamine le jus égoutté, ajoutez-le à une sauce financière demi-liée, et saucez les perdreaux. — (Paul-Benjamin Chareau, Science du bien vivre ou monographie de la cuisine , Paris : chez Martinon, 1844, lêmbëtï 168)
    • Vous savez que les perdreaux vont par bandes, et nichent ensemble aux creux des sillons pour s’enlever à la moindre alerte, éparpillés dans la volée comme une poignée de grains qu’on sème. — (« Les émotions d’un perdreau rouge » na Alphonse DaudetContes du lundi , 1873, Fasquelle, collection Le Livre de Poche, lêmbëtï 219)
    • Tout à coup, je vis courir devant moi une sorte de poulet doré, qui avait des taches rouges à la naissance de la queue. L'émotion me paralysa : un perdreau ! C'était un perdreau !… Il filait aussi vite qu'un rat, et disparut dans un cade énorme. Aveuglément, je m'élançai à travers ces rameaux sans épines. Mais des plumes rouges couraient déjà de l'autre côté, car le poulet n'était pas seul : j'en vis deux autres, puis quatre, puis une dizaine… — (Marcel PagnolLa gloire de mon père , 1957, collection Le Livre de Poche, âlêmbëtï 302-303)
  2. pulûsu (zo)
    • – J’ai des ennuis, dit-il. Il faut que je te voie tout de suite. Mais pas chez toi. Tu n’as pas reçu la visite des perdreaux ? — (André HélénaL’Article de la mort , Fleuve Noir, Paris, 1965)
    • Vous voulez que le Mexicain se retourne dans sa tombe. Sa fille recherchée par les perdreaux ; y'a vraiment des fois où vous déconnez ferme hein...— (Georges LautnerLes tontons flingueurs  → dîko mbëtï)

Âlïndïpa

Sepe