Yângâ tî Farânzi Sepe

Pandôo Sepe

politesse \pɔ.li.tɛs\ linô gâlï

  1. kpëngö zo
    • […]; et quand elles se parlaient, c'était avec politesse, mais avec une mutuelle indifférence. — (Marie-Jeanne Riccoboni, « Histoire d’Ernestine » na 1762, édition Œuvres complètes de Mme Riccoboni , 1818, tome I, Foucault)
    • Massalie répand sur quelques-uns de nos rivages, avec le langage de la Grèce, la politesse de ses mœurs et l'élégance de son génie. — (Jean-Jacques Ampère, « La Littérature française dans ses rapports avec les littératures étrangères au Moyen Âge » na Revue des Deux Mondes , 1833, tome 1)
    • Il est à remarquer que la politesse française, autrefois proverbiale, a disparu depuis que l’on a cessé de porter l’épée. Les lois contre le duel achèveront de nous rendre le peuple le plus grossier de l’univers. — (Théophile GautierVoyage en Espagne , Charpentier, 1859)
    • La vieille politesse, en effet, n’est plus guère propre qu’à faire des dupes. Vous donnez, on ne vous rend pas. La bonne règle à table est de se servir toujours très mal, pour éviter la suprême impolitesse de paraître laisser aux convives qui viennent après vous ce qu’on a rebuté. Peut-être vaut-il mieux encore prendre la part qui est la plus rapprochée de vous, sans la regarder. Celui qui, de nos jours, porterait dans la bataille de la vie une telle délicatesse serait victime sans profit ; son attention ne serait même pas remarquée. — (Ernest RenanSouvenirs d’enfance et de jeunesse , 1883, collection Folio, âlêmbëtï 201-202)
    • Sans doute les gamins qu’il évangélisait n’usaient pas toujours entre eux et avec leurs camarades des villages voisins d’une politesse et d’une mansuétude qui rappelaient la vieille galanterie française et la charité chrétienne, […] — (Louis Pergaud, « Le Sermon difficile » na Les Rustiques, nouvelles villageoises , 1921)
    • Je fis mine d’ignorer que sa formule de politesse cachait en fait un ordre. — (Antoine BelloLes Éclaireurs , 2009 ; édition Folio, 2010, lêmbëtï 261)
  2. särängö na kodë tî dutï
    • Tous les passants que je rencontrais portaient la main à leur chapeau de feutre et m'honoraient d'un salut respectueux; ceux que je croisais pour la dixième fois me saluaient une dixième fois, et j'avais fort à faire pour tenir tête à un pareil assaut de politesses. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla , Paris : E. Plon & Cie, 1883, lêmbëtï 49)

Âlïndïpa Sepe