Yângâ tî Farânzi

Sepe

Pandôo

Sepe

pot-de-vin \pod.vɛ̃\ linô kôlï

  1. gôro
    • Car pourquoi prenons nous des pots-de-vin, sinon pour donner à nos femmes des châles, des paniers et autres fanfreluches dont j’ignore le nom. — (Nicolas GogolLes Âmes mortes , gbïänngö tî Henri Mongault, 1949, 1842)
    • L’armée, c’est le réceptacle de toutes les mauvaises passions, la sentine de tous les vices. Tout le monde vole, là-dedans, depuis le caporal d’ordinaire, depuis l’homme de corvée qui tient une anse du panier, jusqu’à l’intendant général, jusqu’au ministre. Ce qui se nomme « gratte » et « rabiau » en bas s’appelle en haut « boni » et « pot-de-vin ». — (Georges Darien, 1890, Biribi, discipline militaire : chapitre XXXV )
    • Les oumana des douanes jurent sur le mechaf el-kerim de ne rien détourner des droits perçus et de ne plus recevoir de pots-de-vin des commerçants. — (Frédéric WeisgerberTrois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue , Paris : Ernest Leroux, 1904, lêmbëtï 65)
    • Il faut appliquer ici les mêmes principes que pour les pots-de-vin touchés par les politiciens : ceux-ci sont approuvés par tout le monde quand ils savent limiter leurs exigences. — (Georges SorelRéflexions sur la violence , 1908, chapitre VI La moralité de la violence, lêmbëtï 290)
    • Il a signé aussi, un an plus tôt, les parchemins accompagnant l’envoi d’un pot-de-vin de huit mille livres à Farnèse, pour obtenir que la ville privée de toutes ressources puisse reprendre le commerce avec les Pays-Bas protestants. — (Marguerite YourcenarArchives du Nord , Gallimard, 1977, lêmbëtï 58)

Âlïndïpa

Sepe