prostituée
Pandôo
Sepeprostituée \pʁɔs.ti.tɥe\ linô gâlï
- (Tënë tî kubû) ndûmbâ, wâlï tî pitäan, gba-na-mbänä
- Un de nos réformistes les plus distingués, Henri Turot, longtemps rédacteur de la Petite République et conseiller municipal de Paris, a écrit un livre sur les « prolétaires de l’amour » ; il désigne ainsi les prostituées de bas étage. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence , 1908, Chap. I: Lutte de classe et violence, p. 67-68)
- Autrefois, rue de la Charbonnière, les mêmes et misérables prostituées appelaient - de derrière les carreaux des échoppes ou du fond des sous-sols - les rares piétons qui se hasardaient en ces lieux. — (Francis Carco, L’Amour vénal , Paris: Éditions Albin Michel, 1927, âlêmbëtï 11)
- Vous avez, docteur, de bien curieuses fréquentations, dit-il d’un ton un peu méprisant, un représentant de ces mauvais moines adorateurs du démon ! Que les Chinois sérieux estiment un peu plus qu’un soldat, mais un peu moins qu’une prostituée ! — (Albert Gervais, Æsculape dans la Chine en révolte , Gallimard, 1953, lêmbëtï 30)
- L’histoire du réglementarisme sera celle d’un effort inlassable pour discipliner la fille publique, l’idéal étant la création d’une catégorie de prostituées-moniales, bonnes travailleuses mais automates et surtout mauvaises jouisseuses. — (Alain Corbin, Les Filles de noce , 1978)
- Le capotier de Lyon, vendeur ambulant, a fait quelques calculs à partir du nombre de préservatifs qu’il écoule chaque année auprès des prostituées. Il avance le chiffre invérifiable d’un million de passes par an sur la région lyonnaise. — (Alice Géraud, « Loi : les prostitués font corps avec les clients » na Libération , 1 Ngubê 2011)
- Je traverse le square Léon, jusqu'à la rue Léon. Je croise deux grosses prostituées noires qui font « boutique mon cul » à l'angle de la rue Myrrha, à quelques dizaines de mètres de la mosquée. — (« Au square Léon » na Ghislaine Kalman, Femmes des quartiers: Une sage-femme raconte , Paris : Éditions Toucan/L'Artilleur, 2014)
Âlïndïpa
Sepe- Karan, Elke, Kêtê bakarî tî Sängö: Farânzi, Angelëe na Yângâ tî Zâmani, 1st ed. , 1995 → dîko mbëtï