Bâa ngâ : pūce

Yângâ tî Farânzi

Sepe

Pandôo

Sepe
 
Puce (1) par Buonanni (1681)
 
Un circuit intégré ouvert, laissant voir la puce (2) en son centre.

puce \pys\ linô gâlï

  1. (Yätï) koti
    • Un chien plein de puces, couvert de puces.
    • La nicotiane eſt ennemie des poux & des puces, ſuivant J. Bauhin : on prétend que ſa fumée éloigne toute ſorte d’inſectes, même les punaiſes. On a obſervé que ſa poudre est mortelle aux léſards, ſang-ſues & limaçons.— (Pierre-Joseph Buc'hozDissertations sur le tabac, le café, le cacao et le thé , 1788, lêmbëtï 27)
    • Parvenus au faîte, nous nous aperçûmes d’un bizarre phénomène ; nous étions entrés avec des pantalons blancs, nous sortions avec des pantalons noirs, mais d’un noir sautillant, grouillant, fourmillant : nous étions couverts de petites puces imperceptibles qui s’étaient précipitées sur nous en essaims compacts, attirées par la froideur de notre sang septentrional. Je n’aurais jamais cru qu’il y eût au monde autant de puces que cela. — (Théophile GautierVoyage en Espagne , 1840, édition Charpentier, 1859)
    • Les pauvres, dans quelques contrées de la France, font des sommiers de mousse qui ont plusieurs avantages sur les paillasses. Les souris, les puces et les punaises n’y séjournent pas comme dans la paille. On choisit la mousse la plus douce, la plus longue, au mois d’août et de septembre ; on la fait sécher à l’ombre ; on la bat sur des claies pour en détacher toute la terre.— (François-Joseph CazinTraité pratique et raisonné de l’emploi des plantes médicinales indigènes , 1850, lêmbëtï 297)
    • La piqûre de puce, lésion certainement la plus fréquente de la peau humaine, occasionne aussi une sensations de piqûre.— (« Traité des maladies de la peau: comprenant les exanthèmes aigus » na Ferdinand Hebra, Adrien Doyon, Georges Masson, - , 1878, volume 2, lêmbëtï 949)
    • Parmi les insectes, les puces rentrent dans cette catégorie; outre la puce de l’homme (Pulex irritons) et celle du chien ... mais ne s’en servent guère que comme la puce se sert de ses pattes sauteuses, pour passer d'un animal sur un autre.— (Maurice Neveu-LemaireTraité d'entomologie médicale et vétérinaire , Vigot Frères, 1938, lêmbëtï 24)
    • Les puces (ou Siphonaptères) sont elles aussi dépourvues d’ailes mais, contrairement aux poux, passent l’essentiel de leur vie hors du contact direct de leurs hôtes. Elles sont aplaties latéralement et possèdent des pattes arrière puissantes qui en font des sauteurs hors pair. Elles atteignent l’hôte en sautant lorsqu’elles ressentent le besoin de se nourrir, et sont responsables d’irritations. En fonction des conditions, elles s’attaquent fréquemment aux humains, aux chats, aux chiens, aux porcs et à la volaille, et dans certaines conditions même aux ruminants et aux équidés. — (Archie Hunter, Gerrit Uilenberg, Christian Meyer & al., Santé animale , Coll. Agricultures tropicales en poche, Cirad/CTA/Karthala/MacMillan, 2006, vol 1 Généralités, lêmbëtï 26 → dîko mbëtï)
    • La maladie se propage et, comme le nombre de rats vivants diminue, les puces parasitent d’autres hôtes à sang chaud qu’elles épargnent habituellement : les hommes.— (Colin Mcevedy, « Les tribulations de la peste bubonique » na Pour la science:Pour la science , 1 Nyenye 2006 → dîko mbëtï)
    • Jusqu’à aujourd'hui, les puces du chat et du chien étaient considérées comme les seules capables d’inoculer Rickettsia felis à l’homme.— (« Le moustique du paludisme est un agent double » na La Recherche , septembre 2015 → dîko mbëtï)
    • Leur étude a aussi établi que cette peste était de type pneumonique, et donc transmise par l’homme (la peste bubonique est transmise par les puces).— (La Recherche , Kakauka 2015 → dîko mbëtï)
    • Chaque espèce de puce est spécifique de son espèce d’hôte, c'est à-dire qu’elle va vivre en général sur une seule espèce, puce du chien sur le chien, puce du chat sur le chat, puce de l’humain sur l’humain. Pourtant, si son espèce de prédilection n'est pas disponible, la puce peut alors se nourrir sur une autre espèce, mais l’infestation cessera en général rapidement.— (Gwenaël Vourc’h, François Moutou, Serge Morand, Elsa Jourdain, Les zoonoses : Ces maladies qui nous lient aux animaux , 2021, lêmbëtï 47)

Âlïndïpa

Sepe