salope
Pasûndâ
Sepesalope \sa.lɔp\ linô kôlï wala linô gâtï
- (Ngbêne) tî saratëe
- Lui qui étoit le plus salope de tous les hommes, & qui se soucioit le moins de ne le point être, vouloir aller en Poste à Paris pour y passer une nuit chés un Baigneur.— (Pierre-François Buchet, Le Nouveau Mercure , 1719-08 → dîko mbëtï)
- Il se piquoit d’être stoïcien, et faisoit gloire d'être salope et dégoûtant en honneur de sa profession— (Antoine Hamilton, Mémoires du comte de Grammont , 1824, Tome 1 → dîko mbëtï)
- Il étoit bien fait de corps et de visage, couvert comme d’un chasuble sans manches ataché d'une couroye de cuir de bœuf à poil par la ceinture, une tocque à la Béarnoise, le tout d’un gros lainage et sans culote, ny bas ny souliers, les cheveux mal peignés ou point du tout, et salope, püoit la fumée et le fumier et l'oiseau de marine, et sans se décontenancer il nous dit qu’il étoit le gouverneur de l’Isle où il pouvoit y avoir trente deux familles dans des cavernes, et qu’ils vivoient d'oiseaux marins […]— (Jean Doublet, Journal du corsaire Jean Doublet de Honfleur, lieutenant de frégate sous Louis XIV , édition 1887 → dîko mbëtï)
Pandôo 1
Sepesalope \sa.lɔp\ linô gâlï
- (Na sïönî nî, Zonga, Tî kamënë) wâlï pitäan
- Quelle adorable salope elle deviendra en peu de temps, je suppose, si elle tombe sur un amant habile. — (Michel Balfort, Journal d’un homme de nulle part , Galilée, 1977, lêmbëtï 162)
- Cela peut paraître ridicule maintenant, mais la virginité était encore une valeur importante à cette époque-là, et les filles qui n’étaient plus vierges étaient toutes des « putains » ou des « salopes ».— (Florence Geay, La force de vivre malgré tout , 2006 → dîko mbëtï)
- On dit la salope, ce qui signifie qu'elle est une menace et qu'elle peut régler certains problèmes à l'aide de son corps. Le terme salope détermine ici une puissance injuste qu'on lui envie et qu'on voudrait juguler, par précaution, de crainte de voir certaines choses auxquelles on tient devenir soudain fragiles, du sable. La morale, en l'occurrence, poursuit un projet politique qui ne dit pas son nom, celui de contenir les possibilités de désordre que recèle Hélène. De restreindre les effets de sa beauté. De rabattre cet excès de pouvoir dont elle dispose grâce à son cul. — (Nicolas Mathieu, Leurs enfants après eux , Actes Sud, 2018, lêmbëtï 145)
Âlïndïpa
Sepe- Musanji Ngalasso-Mwatha, Bakarî Farânzi – Lingäla – Sängö , 2013, OIF/ELAN/Présence africaine