Yângâ tî Farânzi Sepe

Penzelö tî palî Sepe

se suicider \sə sɥi.si.de\

  1. fâ terê/fâa terê
    • Il faudrait dire à l’armée par un ordre du jour, que l’homme qui se suicide manque de cœur, qu’il déserte lâchement son poste, qu’il renie son drapeau; que, déclaré traître à la patrie, son nom sera ignominieusement rayé des contrôles de l’armée, sa mémoire flétrie et son corps privé des honneurs de la sépulture militaire. — (« Travaux sur le recrutement & l’hygiène morale de l’armée » na Artigues, Le Spectateur militaire: Recueil de science, d’art et d’histoire militaires , vol. 40, 1862, lêmbëtï 256)
    • […] et bientôt naquit le monstrueux dérivé se suicider, auquel l’analyse n’ose point toucher, tant il offre de non-sens. Comprenez-vous, dites-moi Je me suiciderai, en d’autres termes, je me (me régime direct) commettrai un meurtre de soi-même ? C’est l’absurde élevé à sa plus haute puissance. — (« A. Z., extrait du « Moniteur » » na Complément du Dictionnaire de l’Académie française , Firmin-Didot, Paris, 1881, lêmbëtï 8 → dîko mbëtï)
    • Une autre fatalité pesait sur les Rabalan : ils se suicidaient. Depuis cent ans, on ne connaissait pas un seul Rabalan qui fût mort, comme tout le monde, dans son lit, de mort naturelle. Ceux-ci se pendaient, ceux-là se noyaient ; […] — (Octave MirbeauRabalan , 1886)
    • Ah ! Deubel, qui t’es si mal suicidé, quelle attirance avaient sous terre ton corps pourri et dans mon être l’écho douloureux de tes vers ? — (Francis CarcoMaman Petitdoigt , La Revue de Paris, 1922)
    • Quand on veut se suicider on retourne là où l’on naquit, et l’on n’affirme pas ainsi aux gens, à la légère, que l’on ne peut vivre chez eux. — (Jean GiraudouxProvinciales , Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, lêmbëtï 69)
    • Ces vagabondages dans les hauts lieux littéraires de Moscou avaient un caractère délicieusement chaotique. Dans l’ancienne ruelle Hendrikov, ils pénétraient à l’intérieur de la cour de l’immeuble où, croyaient-ils à tort, Maïakovski s’était suicidé, […]. — (Lioudmila OulitskaïaLe chapiteau vert , traduit du russe par Sophie Benech, Éditions Gallimard, 2014)

Âlïndïpa Sepe

  • Karan, Elke, Kêtê bakarî tî Sängö: Farânzi, Angelëe na Yângâ tî Zâmani, 1st ed. , 1995 → dîko mbëtï