bonne
Pandôo
Sepebonne \bɔn\ linô gâlï
- bôi-wâlï/wâlï-bôi
- Dans les milieux bourgeois, l’enfant vit jusqu’à sept ans avec ses bonnes, jusqu’à seize avec ses pions, et ensuite, avec… qui vous savez. — (« Liberté pour l’amour et pour le mariage (1900) » na Pierre Louÿs, Archipel , 1932)
- C’est que vert encore à l’âge de soixante-dix ans, le père Jourgeot s’était longuement tâté le pouls avant de se décider à régulariser avec sa bonne la situation de servante-maîtresse qu’elle occupait dans la maison depuis quatre ou cinq ans déjà. — (« La Vengeance du père Jourgeot » na Louis Pergaud, Les Rustiques, nouvelles villageoises , 1921)
- De la petite chambre où j’étais enfermé avec ma bonne, le front contre la vitre, à travers les persiennes fermées, je regardais des pauvresses s’accroupir sur la pelouse, un cierge à la main, et marmotter des oraisons […] — (« Mon oncle » na Octave Mirbeau, Contes cruels )
- Le docteur tapait machinalement, avec sa cuillère à café, sur le bord de la table et la vieille bonne desservait lentement en cherchant à parler avec ses maîtres. — (André Chamson, L’Auberge de l’abîme , Grasset, 1933)
- Les gens du quartier prirent l’habitude de voir passer cette personne aux mouvements saccadés, soutenue d’un côté par une bonne en tablier (pour bien marquer son état de bonne) et de l’autre par une dame aux vêtements noirs de coupe démodée. — (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux , 1974, collection Folio, lêmbëtï 309)
- Enfin, en guise de dessert, la cuisinière avait confectionné une sorte de rabote garnie de trois pommes offertes par la bonne du curé, mademoiselle Alice. — (Françoise Bourdon, La forge au Loup , Presses de la Cité, 2001, chapitre 33)
Âlïndïpa
Sepe- Musanji Ngalasso-Mwatha, Bakarî Farânzi – Lingäla – Sängö , 2013, OIF/ELAN/Présence africaine