Yângâ tî Farânzi

Sepe

Palî

Sepe

cancaner \kɑ̃.ka.ne\ kürü palî

  1. (Mbumbuse) toto
    • Certainement, je ne veux pas cancaner sur le compte de ma tante ; mais il rôdait toujours un tas de garçons autour d’elle. — (Eugène LabicheL’Article 960 ou la Donation , 1839, scène 10)}
    • Il est certaines situations dont bénéficient seuls les gens tarés. Ils fondent leur fortune là où des hommes mieux posés et plus influents n’auraient point osé risquer la leur. Certes, Roudier, Granoux et les autres, par leur position d’hommes riches et respectés, semblaient devoir être mille fois préférés à Pierre comme chefs actifs du parti conservateur. Mais aucun d’eux n’aurait consenti à faire de son salon un centre politique ; leurs convictions n’allaient pas jusqu’à se compromettre ouvertement ; en somme, ce n’étaient que des braillards, des commères de province, qui voulaient bien cancaner chez un voisin contre la République, du moment où le voisin endossait la responsabilité de leurs cancans. — (Émile ZolaLa Fortune des Rougon , G. Charpentier, Paris, 1871; réédition 1879, ch. III , pages 95-96)
    • Bonne-maman, à cinquante ans, était une femme distante et même hautaine, qui riait peu, cancanait beaucoup, et ne témoignait à maman qu’une affection très conventionnelle ; fanatiquement dévouée à son mari, ses enfants n’avaient tenu dans sa vie qu’une place secondaire. — (Simone de BeauvoirUne mort très douce , Gallimard, 1964, Le Livre de Poche, lêmbëtï 45)
    • Il ne s'était pas diverti à paraître dans les salons, hauts lieux du papillonnage, où paonnaient des sots éventés et des sirènes plâtrées, et où cancanaient des caillettes d'alcôve et des potiches au ventre rembourré. — (Patrick RoegiersLe Cousin de Fragonard , Le Seuil, 2013, chapitre 12)}

Âlïndïpa

Sepe