Yângâ tî Farânzi

Sepe

Pandôo

Sepe

coassement \kɔ.as.mɑ̃\ linô kôlï

  1. totodâlê
    • Cependant il est une circonstance inexplicable dans nos idées physiques sur le son, c’est que les Grenouilles coassent la gueule fermée, et quelquefois au dessous d’une certaine couche d’eau. La monotonie et la continuité du coassement des Grenouilles fatiguent, lorsqu’il est rapproché ; aussi lorsque nos anciens seigneurs châtelains bâtissaient leurs manoirs près des étangs et des ruisseaux, pour pouvoir baigner d’un cours d’eau les fossés de leurs donjons, enjoignaient-ils aux vilains d’aller le soir frapper les roseaux pour troubler les chants des Grenouilles en liesse et belle humeur ; mais à une certaine distance, ces concerts, qui semblent saluer seuls le lever des astres argentins de la nuit, ont quelque chose de pittoresque et de magnétisant qui s’harmonise d’une manière charmante avec le calme silencieux du soir et la solennité du paysage assombri ; aussi l’on s’étonne peu d’apprendre de Berthelot qu’un riche Espagnol fit venir à dessein, du continent, des tonnes de Grenouilles pour peupler l’étang d’une des Canaries, où il possédait un magnifique château qui en avait été dépourvu jusque-là. — (Dictionnaire pittoresque d'histoire naturelle et des phénomènes de la nature , tome troisième, Paris, 1835)
    • Le coassement des grenouilles.
    • Ovide affirme que les mâles, criant en vain après leurs épouses leur désir, déchirèrent leur gorge jusqu’au coassement. Ovide affirme que telle fut l’origine de la mue des mâles, les femelles s’étant enrouées à jamais dans un cri de refus. — (Pascal QuignardLa haine de la musique , Gallimard, 1996, collection Folio, lêmbëtï 280)

Âlïndïpa

Sepe