Yângâ tî Farânzi

Sepe

Pandôo

Sepe

con \kɔ̃\ linô kôlï

  1. (Tî kamënë) dondö
    • Pourvu que je foutisse un jeune con, que m’importait ?… J’allai nu au lit ; je trouvai des tétons naissants, un conin qui tressaillait. Je dépucelai… — (Nicolas Edme Restif de La BretonneL’Anti-Justine ou Les Délices de l’amour , chapitre VI)
    • Ces mégères révolutionnaires, qui pissent à con béant sur les cadavres des gens qu’elles ont égorgés. — (Edmond et Jules de GoncourtJournal , 1885, lêmbëtï 429)
    • C’est une impiété inepte d’avoir fait du mot con un terme bas, une injure. Le mépris de la faiblesse ? Mais nous sommes si heureux qu’elles soient faibles. C’est non seulement le propagateur de la nature, mais le conciliateur, le vrai fond de la vie sociale pour l’homme. — (Jules MicheletJournal , 1857, lêmbëtï 331)
    • C’est la plus jolie des trois. Ses cheveux tombent jusqu’aux talons. Elle a des seins et des fesses de statue. Le plus beau con de la famille, c’est le sien […] — (Pierre LouÿsTrois filles de leur mère , Paris, 1926, chapitre 2)
  2. (Zonga, Tî kamënë) bübä
    • Et tous deux qui font des conserves, ont parlé de la disette prochaine, qu'il fallait faire du lard « fumé » et que le Ministre du Ravitaillement, Boret, par l'établissement de ses taxes, était un « con » etc etc. — (Jehan RictusJournal quotidien , 24 Ngberere 1918, cahier 98, lêmbëtï 65)
    • « Un grand con de quatorze ans qui vient toujours nous emmerder quand on est après nos vaches. On ne lui demandait rien, on était là… — (Marcel AyméLa Jument verte , Gallimard, 1933, collection Le Livre de Poche, lêmbëtï 65)
    • Alors, y dort le gros con ? Ben y dormira encore mieux quand il aura pris ça dans la gueule ! — (Dialogue de Michel AudiardLes Tontons flingueurs , film de Georges Lautner, 1963)
    • Les cons, ça ose tout, c’est même à ça qu’on les r’connaît. — (Dialogue de Michel AudiardLes Tontons flingueurs , film de Georges Lautner, 1963)
    • Un jour, je découvris une inscription toute fraîche sur le mur de l’École, je m’approchai et lus : « Le père Barrault est un con. » Mon cœur battit à se rompre, la stupeur me cloua sur place, j’avais peur. « Con », ça ne pouvait être qu’un de ces « vilains mots » qui grouillaient dans les bas-fonds du vocabulaire et qu’un enfant bien élevé ne rencontre jamais ; court et brutal, il avait l’horrible simplicité des bêtes élémentaires. C’était déjà trop de l’avoir lu : je m’interdis de le prononcer, fût-ce à voix basse. Ce cafard accroché à la muraille, je ne voulais pas qu’il me sautât dans la bouche pour se métamorphoser au fond de ma gorge en un claironnement noir. — (Jean-Paul SartreLes Mots , I, 1964)
    • – Tiens, pauvre idiot, dit-il, bois ! bois ! pendant que tu as encore une bouche pour boire.
      – Merci, mon con, dit Maillat.
      — (Robert MerleWeek-end à Zuydcoote , 1949, réédition Le Livre de Poche, lêmbëtï 45)
    • Je dépassai la cage et m’engageai dans une allée bordée de buissons fleuris lorsque j’entendis crier : « Pauvre con ! » derrière mon dos. Je me retournai : c’était effectivement le perroquet, qui répétait maintenant : « Pôv’ con ! Pôv’ con ! » avec une excitation croissante. — (Michel HouellebecqRudi , nouvelle, supplément au magazine « Elle », 2000, âlêmbëtï 15-16)
    • Eh ben casse-toi alors, pauv’ con ! — (Nicolas SarkozyCasse-toi, pauv’ con ! , 23 Fulundïgi 2008)
    • Fallait qu’ils jactent, qu’ils fanfaronnent, qu’ils racontent tout fort leurs petites astuces cheloues, pour faire les malins. Et ça finissait toujours à leur désavantage, ces cons. — (François Pelosse, Virtuelle Affaire , TheBookEdition, 2014, lêmbëtï 63)
    • Au lieu de traiter quelqu’un de con, traitez-le de benêt (prononcer beunet), de faquin, d’olibrius, de cuistre, de paltoquet, etc. — (Alain Bouissière, Le Bar du subjonctif , Hatier, 1999)
    • Je n'aimerais pas ressembler à tout le monde, ni m'exprimer comme ces petits cons qui portent leur casquette à l'envers en sortant des « wesh ! » et des « yo ! ». — (Denis Labbé, Les Errants , Éditions du Chat Noir, 2014, tome 2 : Évolution)
    • Je me suis forcé à lui sourire, parce qu'il avait peut-être assez souffert comme ça, et ce n'était peut-être pas sa faute s'il était con. — (Jean-Patrick ManchetteMorgue pleine , 1973, Réédition Quarto Gallimard, Chapitre 9, lêmbëtï 500)
    • – C'est un imbécile..., lâcha le garçon.
      – Non, c'est un con.
      – C'est pareil.
      M. Pelletier s'arrêta de jouer.
      – Non, c'est pas pareil. Si tu expliques trois fois un truc à quelqu'un et qu'il ne le comprend pas, c'est un imbécile. Mais si, à la fin, il est certain de l'avoir compris mieux que toi, alors, tu as affaire à un con.
      — (Pierre LemaîtreLe Grand Monde , Calmann-Lévy, 2022, âlêmbëtï 20-21)

Pasûndâ

Sepe

con \kɔ̃\

  1. (Tî halëzo) bübä
    • C’est complètement con, ce que tu viens de dire !

Âlïndïpa

Sepe