couper
Palî
Sepecouper \ku.pe\ palî tî mbenze
- fâ, fângbi
- D’un coup de rasoir, je lui coupai la tête, et le tronc, d’où un flot de sang s’échappait, gigota quelques secondes sur le parquet. — (Octave Mirbeau, Lettres de ma chaumière : La Tête coupée , A. Laurent, 1886)
- En coupant le saucisson, j'en ai connu, moi qui s’étaient coupé un doigt comme rien, en deux coups de cuillère à pot. — (Pierre Roudy, L'espoir au clou , Editions Julliard, 1963, chapitre 2)
- Elle tira du réfrigérateur une assiette de fromage. Il coupa une tranche d’emmental et la mâcha lentement, alternant une bouchée de fromage et une de pain. — (Gerald Messadie, Un espoir aussi fort , Éditions de L'Archipel, 2009, tome 3 : Les années d'or, chapitre 4)
- Couper de l’herbe.
- Se faire couper les cheveux.
- Ce morceau d’étoffe a été coupé à la pièce.
- À couper au couteau : (Zäzämä) (Mbumbuse) Se dit de choses plus épaisses, plus consistantes qu’elles ne devraient l’être.
- C’est un brouillard à couper au couteau.
- (Sêndânganga) lungûla korobô
- Couper un cheval, un chien, un chat, etc.
- fâa yâ tî
- Le plus souvent des observations ultérieures permettent de rectifier les erreurs d'un premier résultat : c'est ainsi qu'on avait cru d'abord que Nysa devait couper l'orbite de Mars, tandis qu elle est toujours à 15 millions de lieues au moins au-dessus de cette planète. — (G. Lespiault, « Note sur les petites planètes situées entre Mars et Jupiter » na Mémoires de la Société des sciences physiques et naturelles de Bordeaux , 1861, tome 2, lêmbëtï 180)
- Leurs vaisseaux ne purent couper la ligne ennemie.
- Couper l’équateur : Passer d’un hémisphère dans l’autre en traversant l’équateur.
- Une chaîne de montagnes coupe toute cette région.
- Ce pays est coupé par de nombreux canaux, est coupé de grandes routes dans tous les sens.
- Je couperai cette chambre en deux par une cloison.
- Couper l’eau : Fendre l’eau en nageant.
- Couper le courant : Le traverser à la nage ou en bateau.
- (Zäzämä) to yongôro
- L’universalisme des Lumières était déjà accusé de couper l’homme de ses racines pour dessiner un être abstrait et désincarné, détourné de l’ordre naturel divin. — (Ariane Chemin, « Mais qui veut éteindre les Lumières ? » na Le Monde , 15 Nabändüru 2018 → dîko mbëtï)
Âlïndïpa
Sepe- Musanji Ngalasso-Mwatha, Bakarî Farânzi – Lingäla – Sängö , 2013, OIF/ELAN/Présence africaine