Yângâ tî Farânzi Sepe

Pandôo 1 Sepe

cri \kʁi\ linô kôlï

  1. dëköngö, köngö
    • Jeter, pousser les hauts cris.
    • Cette innovation fit jeter les hauts cris.
    • Ne faire qu’un cri, se dit d’un malade qui crie sans discontinuer.
    • Et puis le silence , ce grand silence qui plane au-dessus des solitudes islandaises , et que trouble seul le sifflement du vent ou le cri des pluviers dorés. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla , Paris : E. Plon & Cie, 1883, lêmbëtï 81)
    • Les matches se disputaient au milieu d’un grand vacarme produit par les cris des parieurs comme les parties de chistera en Espagne. — (Alain GerbaultÀ la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti , 1929)
    • Des nuits entières, durant un mois, j’ai entendu hurler des hommes que l’on torturait, et leurs cris résonnent pour toujours dans ma mémoire. — (Henri AllegLa Question , 1957)
    • Dans la loge de la vedette, à gauche, les chiens jappaient à petits cris aigus. — (Francis CarcoL’Homme de minuit , 1938)
    • On n’entend que des cris d’oiseaux de mer, goélands et macreuses, qui s’abandonnent aux caprices du vent. — (Jules VerneClaudius Bombarnac , Hetzel, 1892, chap. 4)
      • Un cri s’éleva dans l’assemblée.
      • Un cri général se fit entendre.
  2. dëköngö, totonyama
    • Imiter le cri d’un oiseau.
    • (Zäzämä) Pousser des cris de paon, protester avec aigreur, avec indignation.
    • On n’entend plus que les cris des volailles et des porcs saignés ; les cheminées fument, tout Ramscapelle s’emplit de la joyeuse animation d’un marché oriental. — (Marguerite BauluLa Bataille de l’Yser , Perrin & Cie, Paris, 1918, lêmbëtï 354)
    • Chasser à cor et à cri : (Gïngö-nyama) → bâa à cor et à cri
  3. (Zäzämä) mbëlä, mbërä
    • Et de par le roi, le cri fut fait à son de trompe, par tous les carrefours, que les aventuriers, gens de peu, faux mendiants et traîneurs de rues, vidassent les lieux, sur peine de la hart. — (Marcel Schwob, Les Boute-feux, dans Cœur doubleÉditions Ollendorff, 1891, p. 196 )
  4. (Zäzämä) hûnda
    • La véritable affaire n’était pas encore commencée. On n’entendait ni les cris antidynastiques qui étaient attendus ni le grondement orageux de La Marseillaise. — (« L’Exécution de Troppmann - avril 1870 » na Ivan TourguenievSouvenirs sur Tourguéneff , traduction française de Isaac Pavlovsky, Savine, 1887)
    • L’État devrait prendre en compte le cri des professeurs.
    • Il n’y a qu’un cri sur telle personne, sur telle chose.
    • Un cri général s’éleva contre lui.
    • Les cris d’une cabale impuissante.
    • Le cri public : L’opinion publique, favorable ou contraire.
    • Braver le cri public.

Pandôo 2 Sepe

cri \kʁi\ linô kôlï

  1. yângâködöröhalë-zo Cri
    • Les langues algonquiennes dominent l’est du Canada, de la Nouvelle-Écosse aux rives de la baie d’Hudson et même au-delà, le cri étant la plus parlée d’entre elles. […] Le cri et l’ojibwa sont, avec l’inuktitut, les seules langues indigènes dont les linguistes ne prévoient pas l’extinction prochaine. Pour certains d’entre eux, cri, attikamek, innu et naskapi ne sont que des dialectes d’une même langue. Mais les peuples qui les parlent tiennent à marquer leurs différences : Cris et Naskapis ont adopté l’écriture syllabique, alors que les autres utilisent l’alphabet latin. […] Le cri du Sud s’écrit différemment du cri du Nord. — (L’Actualité , 16 Fulundïgi 2007)
    • Aujourd’hui, dans les réserves, observe Louis-Jacques Dorais, c’est en cri, en innu ou en atikamekw que se fait l’enseignement, de la maternelle jusqu’à la deuxième ou troisième année. — (Contact, Le magazine des diplômés et des partenaires de l'Université Laval, printemps 2008 )

Pasûndâ Sepe

cri \kʁi\ linô kôlï

  1. (Sêndâsêse)halë-zo Cri
    • La Nation crie.
    • La Loi québécoise concernant les villages cris.
    • Un jeune chasseur cri revenait d'un très long voyage. — (Serge BouchardL'œuvre du Grand Lièvre Filou , Éditions MultiMondes, 2018., lêmbëtï 87)

Âlïndïpa Sepe

  • Karan, Elke, Kêtê bakarî tî Sängö: Farânzi, Angelëe na Yângâ tî Zâmani, 1st ed. , 1995 → dîko mbëtï