Yângâ tî Farânzi Sepe

Palî Sepe

dévorer \de.vɔ.ʁe\

  1. te
    • Dans le monde animal, la sélection ne porte pas sur l’intériorité. Lorsque le loup dévore la brebis ou qu’il s’accouple à la louve, il ne leur demande que d’être sur son passage. C’est la « brebéité » qui l’intéresse et non pas telle brebis, la louve et non pas telle louve. — (Jean GuittonEssai sur l’amour humain , éd. Aubier, 1948, lêmbëtï 73)
    • Mazelle Piquegrain, effrayée, leva son aile droite pour se protéger des coups. Aussitôt, le renard surgit et, ni une ni deux, dévora toutes les poules. — (Gudule, La fiancée du singe : Quinze contes d'animaux , Librairie générale française, 2009)
  2. sakpa
    • Le dur travail et l’air pur excitent l’appétit. Au petit matin, après un déjeuner copieux, les bûcherons gagnent l’aire de coupe. Ils prennent sur place, en le dévorant, le repas préparé par le cook : du lard, de la mélasse, des galettes. — (Pierre Saucier, Gérard Saucier : sur les traces d’un bâtisseur en Abitibi , avec la collaboration de Claude Bédard-Claret, Presses de l'Université du Québec, 1996, lêmbëtï 124)
    • Les requins dévorent les autres poissons. — Les brochets se dévorent entre eux. — Il eut dévoré le tout en un moment.
    • (Mbumbuse, Bîanî)Cet homme ne mange pas, il dévore.
  3. (Zäzämä) gbï
    • Pendant de longs siècles, la maison resta bien fragile. […]. En Champagne et sur le plateau agricole de Porcien, c’est en chaume qu’elle était couverte à la fin du XVIIIe siècle. Les incendies fréquents, calamités de l’ancienne France, dévoraient des villages en un clin d’œil : […]. — (Octave Guelliot, « Villages et maison des Ardennes » na la Revue de folklore français et de folklore colonial , Librairie Larose, 1937, volume 8, lêmbëtï 188)

Âlïndïpa Sepe

  • Karan, Elke, Kêtê bakarî tî Sängö: Farânzi, Angelëe na Yângâ tî Zâmani, 1st ed. , 1995 → dîko mbëtï