Yângâ tî Farânzi Sepe

Pandôo Sepe

 
Des fagots

fagot \fa.ɡo\ linô kôlï

  1. këkë tî wâ, këkëwâ
    • Le frôlement des plumes sur le papier rappelait celui des fagots traînés à charretées pleines, par un chemin forestier, sur une couche de feuilles mortes. — (Nicolas GogolLes Âmes mortes , 1842 ; traduction de Henri Mongault, 1949)
    • À l’autre extrémité de la lice était dressé un tas de fagots rangés autour d’un poteau fixé fortement en terre. La victime devait être amenée sur ce fatal bûcher pour être enchaînée au poteau. — (Walter ScottIvanhoé , traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
    • Les arbres, tiges et branches que l’on convertit en bois de feu sont découpés, partie en bûches de rondin ou de quartier, partie en rames destinées à entrer dans les fagots. — (Edmond NivoitNotions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes , 1869, Charleville: E. Jolly, âlêmbëtï 163)
    • Je sors et vais m’asseoir près de leur feu […]. Nous l’entretenons parcimonieusement, allumant chaque nouveau sarment au sarment qui s’éteint, pour que le fagot suffise jusqu’au matin. — (Jean GiraudouxRetour d’Alsace - Août 1914 , 1916)
  2. (Ngbêne) wakânga tî ngangü, wakânga
    • C’est dans ce séjour maudit que vient se naturaliser le forçat. Si cette terre ne lui est point étrangère, ou, pour me servir du langage consacré des habitants, s’il est vieux fagot, il se voit à l’instant entouré, serré, embrassé, porté en triomphe par ses anciens compagnons. — (Théodore Page, cité par Hippolyte Vivier, Le bagne de Rochefort , 1839)

Âlïndïpa Sepe

  • Karan, Elke, Kêtê bakarî tî Sängö: Farânzi, Angelëe na Yângâ tî Zâmani, 1st ed. , 1995 → dîko mbëtï